Les droits de l’Homme : une grammaire du développement

Publié le 19/09/2019

Les libertés s’écrivent et leur ensemble forme une grammaire, c’est le principe même de la démocratie, pour son fonctionnement au quotidien, et pour sa capacité de progresser à l’aide d’une interprétation de plus en plus intelligente, partagée et responsable, des libertés. Si les droits de l’Homme constituent le système international actuellement le plus abouti de règles pour écrire les libertés dans tout système politique et juridique, son écriture n’est pas achevée. Or depuis la Conférence de Vienne, dont nous fêtons le 20e anniversaire, les trois grands principes d’universalité, d’indivisibilité et d’interdépendance, renforcés par l’expression de droits « intimement liés », sont constamment rappelés dans les documents officiels de l’ONU. Cette évocation constante se réfère cependant plus à des principes généraux qu’à des critères contraignants.

La grammaire du droit au développement est ici en première ligne : ce n’est pas un droit supplémentaire dans la liste des droits de l’Homme, c’est le droit à leur interdépendance. Les droits, les libertés et les responsabilités sont des vecteurs inter-reliés de développement, ils sont à la fois fins et moyens. Leur prise en compte garantit une approche réaliste, respectueuse de la complexité. Enfin, ils présentent un tableau de valeurs qui permet de construire des indicateurs dynamiques.

Cet ouvrage analyse les droits de l’Homme qui sont les plus remarquables pour le développement des personnes et pour le respect des grands équilibres, civils, culturels, écologiques, économiques, politiques et sociaux.

Cet ouvrage est une contribution aux « approches du développement basées sur les droits de l’Homme ».

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