Responsabilité du banquier prêteur et VEFA

La vente en état futur d’achèvement, dite VEFA, est aujourd’hui très prisée en pratique. Est-elle sans danger pour le banquier prêteur ou le banquier garant amené à intervenir en la matière ? L’ensemble des dispositions applicables laisse penser que quelques risques existent, même si les cas de condamnations demeurent objectivement rares.

1. Aujourd’hui, la majorité des immeubles neufs sont vendus sur plans. Il est vrai que cette pratique présente un grand intérêt pour le promoteur-vendeur ; il peut de la sorte financer une partie de l’opération avec les fonds versés par les acquéreurs. Ainsi, en pratique, la construction ne sera réellement lancée que lorsque la commercialisation aura atteint 30 %, voire plus, du bien concerné1.

2. La VEFA est assurément la forme de vente d’immeuble à construire la plus usitée en pratique

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