Chronique de droit du sport (janvier 2019 - février 2020) (1re partie)

La présente chronique couvre la période située entre les mois de janvier 2019 et février 2020.

I – Le cadre juridique du sport

A – Les législateurs du sport

Une nouvelle instance de gouvernance partagée du sport : l’Agence nationale du sport

Officiellement consacrée1, non sans quelque résistance2, par la loi n° 2019-812 du 1er août 2019, l’Agence nationale du sport (ANS) est constituée sous forme d’un groupement d’intérêt public3 ayant la personnalité morale de droit public ; et non comme on aurait pu s’y attendre sous statut d’un établissement public4.

L’ANS associe au sein de quatre collèges des représentants de l’État, du mouvement sportif5, des collectivités territoriales6 et des acteurs économiques et sociaux7.

Son organisation interne est sans réelle originalité puisqu’on y trouve au titre de la collégialité une assemblée générale et un conseil d’administration, qui profitent de l’assistance d’une direction générale et d’un président épaulant un bureau chargé de préparer les réunions des deux instances. Reste que la répartition des droits de vote de chacun des quatre collèges dans les instances obéit à une logique spécifique. En effet, quand une répartition[...]

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