Tous vulnérables…

À propos du coronavirus...

Épicure disait que : « La mort fait que, nous, mortels, nous habitons une citadelle sans murailles. » La vulnérabilité de tout homme (du latin vulnus : blessure) est indépassable. Elle a été accentuée par la pandémie liée au coronavirus. Elle est le revers d’une symbiose avec notre milieu, qui double notre indépendance toute relative d’une dépendance et d’une impuissance. La pandémie qui a frappé très fortement notre pays, et continue à se répandre, constitue sans aucun doute la crise sanitaire la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Par son ampleur, elle a bouleversé l’économie française, après avoir mis en outre fortement en tension le système hospitalier et médico-social dont les EHPAD. Elle a surtout changé nos vies ; notre quotidien est aujourd’hui fragilisé par une grande part de précarité. Nous sommes tous vulnérables.

Confronté à l’incertitude de l’intensité du pic épidémique et de sa durée, le confinement général de la population a été décrété le 17 mars 2020 par le gouvernement et renouvelé le 27 mars 2020, et nous en sommes sortis progressivement à compter du 11 mai. Cette mesure exceptionnelle a permis, on n’en doute pas, un ralentissement de la propagation du virus. Ainsi a pu être étalée le plus possible dans le temps la survenue des formes les plus graves de la maladie et, par-là, a pu être desserrée la contrainte pesant sur le système[...]

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