Le notaire confronté à la vulnérabilité de fait

Compte tenu de la longévité accrue de la population française et de la prévalence des troubles cognitifs chez les personnes qui avancent en âge, les notaires sont de plus en plus confrontés à la vulnérabilité de fait de leurs clients qui n’ont pas été placés sous mesure de protection juridique. S’il est vrai qu’il n’y a pas nécessairement de corrélation entre le grand âge et l’altération des facultés mentales et/ou physiques, il advient que, dans certains cas, le sénior n’est pas apte à donner un consentement lucide. Lorsqu’il est très âgé, l’auteur d’un acte juridique est, dans les faits, souvent plus fragile. Le notaire doit ainsi se montrer attentif à tous les signes de faiblesse de son client âgé. Pour assurer une certaine sécurité juridique aux tiers, il incombe au notaire de reconnaître les situations à risque et de déterminer si un client âgé est apte, ou non, à exprimer valablement sa volonté. Dans ce contexte, instrumenter n’est pas sans risque…

IL VOUS RESTE 97% DE CET ARTICLE À LIRE
L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés
Vous êtes abonné - Identifiez-vous

Testez gratuitement Lextenso !

Je découvre

Vos outils pratiques

  • PDF revue
  • Imprimer
  • Enregistrer