La DGFiP dresse le bilan de l’utilisation du crédit d’impôt transition énergétique

Publié le 28/07/2023

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), instauré en 2015, a connu plusieurs évolutions législatives jusqu’à sa disparition fin 2020.

La DGFiP dresse le bilan de son utilisation.

Parmi les dépenses prises en charge par le dispositif, celles relatives à l’isolation thermique représentent plus de la moitié de la dépense engagée chaque année. Les dépenses en chaudières et équipements de chauffage à partir de bois ou de biomasses constituent quant à elles un quart de la dépense totale.

Le niveau des dépenses dépend des caractéristiques des logements, les habitations très anciennes en zone rurale générant plus de dépenses que les autres types d’habitation. L’ancienneté a un effet direct sur les dépenses d’isolation, tandis que les dépenses en énergie renouvelable sont plus élevées en zone rurale, tout comme celles en chaudière lorsque l’habitation se situe en centre-ville ou en banlieue.

Géographiquement, les dépenses sont plus élevées sur la façade est du territoire métropolitain, tandis qu’un plus large recours au dispositif est observé dans le grand ouest, en raison des caractéristiques des foyers et des logements.

Cinq profils de foyers recourant au CITE peuvent être distingués, qui se différencient principalement par le type d’habitation, la zone de construction de celui-ci et son ancienneté, mais également selon leur âge, leurs revenus et leur qualité de propriétaires.

Sources :
Rédaction
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