Notaires de France : les grands chiffres de l’immobilier en 2024
Les Notaires de France ont dévoilé le bilan immobilier de l’année 2024, ainsi que les premières tendances pour le début de l’année 2025.
Volume des transactions. Le nombre de transactions (780 000) de logements anciens réalisé au cours des 12 derniers mois en France à fin septembre est en baisse (- 17 %). Ce volume annuel est similaire à celui observé fin 2015.
Évolution des prix. Sur un an, l’évolution des prix des logements anciens atteint – 3,9 % au 3e trimestre 2024 (- 5,3 % en Île-de-France et – 3,6 % en Province). La baisse annuelle est plus prononcée en Île-de-France, mais stable comparativement à il y a un an. En Province, la baisse s’est accrue (elle n’était que de 1,1 % au 3e trimestre 2023).
D’après les projections sur le 4e trimestre 2024, la baisse annuelle des prix devrait s’atténuer pour atteindre – 1,6 %. Les prix resteraient relativement stables à l’échelle de la Province et la baisse annuelle des prix en Île-de-France atteindrait environ 3 %.
À fin janvier 2025, les baisses sur un an continueraient de s’amenuir (- 1,2 % pour la France métropolitaine, – 0,4 % pour la Province et – 2,5 % pour l’Île-de-France).
Pouvoir d’achat immobilier (à septembre 2024). La surface finançable d’un appartement ancien en France métropolitaine est de 55 m² (+ 1 m² sur un an). Pour les maisons anciennes, ce chiffre atteint 92 m² (+ 3 m² sur un an).
Accélération de la chute des transactions des terrains à bâtir. À l’instar des marchés des logements neufs et anciens, le nombre de transactions de terrains à bâtir en cumul sur 12 mois en France est également en baisse. Les transactions de terrains à bâtir ont presque diminué de moitié sur un peu plus d’un an, passant d’environ 75 000 transactions au 2e trimestre 2023 à 43 000 au 3e trimestre 2024. La baisse annuelle s’accélère jusqu’au 1er trimestre 2024, passant de – 26 % au 2e trimestre 2023, à – 39 % au 1er trimestre 2024, puis conserve un rythme similaire jusqu’au 3e trimestre 2024.
Valeur verte des logements. Sur l’ensemble de l’année 2023, la part des ventes de logements anciens les plus énergivores (classes F et G) conserve un niveau des plus élevés de la décennie (17 % en France métropolitaine, hors Corse). Sur le 3e trimestre 2024, cette part tend à la baisse (- 2 points par rapport au 3e trimestre 2023).
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Sources :