Au restaurant le Lulli

Publié le 27/11/2017

L’agneau aux légumes du Lulli.

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Le restaurant le Lulli.

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Tout proche de l’artère Vendôme, à proximité de la rue Saint Honoré, du Louvre, des Tuileries, de l’Opéra, de la Comédie Française, le Grand hôtel du Palais Royal est un petit bijou dont on se communique l’adresse entre initiés sans trop vouloir la partager de peur d’être envahi !

En effet, cet hôtel est idéalement situé : dans une rue préservée à l’arrière des jardins du Palais Royal, et calme (une partie de l’hôtel et du restaurant donne sur une cour intérieure fermée aux véhicules), son architecture est remarquable (un hôtel particulier du XVIIIe siècle classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques).

À présent le soleil a pris ses quartiers d’hiver, mais lorsque votre table est dressée dehors, dans la cour à l’ombre d’un parasol, c’est bien agréable de déjeuner ou dîner ici !

Qu’est-ce qui vous attend au menu ? Une cuisine raffinée sans être gastronomique, avec des menus plus que raisonnables, dans ce quartier où les touristes ont vite fait monter les additions. L’ensemble des plats est orchestré par Jean Baptiste Orieux, un chef resté 12 ans au Fouquet’s Barrière, qui souhaite offrir une cuisine traditionnelle réalisée à partir de produits terroir et/ou locaux, bio et si possible du sans gluten. Priorité aux menus intéressants dans ce coin de la capitale avec du 2 plats à 29 € et du 3 plats à 38 €.

Que vous soyez installé au bar où dans la salle à manger de verdure, vous pourrez choisir une véritable gratinée à l’oignon (19 €), une ballotine de foie gras de canard granny smith (23 € et parfaitement rose et mi-cuit). Nous avons été aussi séduits par le dos de cabillaud (un grand classique, mais bien cuit sans être rose au centre) qui était accompagné de chou-fleur travaillé en risotto (le crémeux et le goût avec le craquant du chou-fleur : une belle idée qui change de toutes les graines sud-américaines proposées en risotto et remplaçant le riz arborio).

Nous n’avons testé qu’un dessert que vous n’aurez plus lors de votre future venue car la saison sera dépassée : les figues noires de Solliès. Le plat était réussi car peu sucré et léger.

Nous n’avons pu voir les prix des vins mais nous avons eu un verre de Jurançon Ballet d’Octobre et un Chablis 1er cru Montée de Tonnerre et les 2 étaient très agréables !

 

LPA 27 Nov. 2017, n° 130z4, p.21

Référence : LPA 27 Nov. 2017, n° 130z4, p.21

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