Bon, saveurs raffinées d’Asie du Sud-Est

Publié le 18/11/2021

Le Black Cod.

Bon

Une étape asiatique qui décoiffe et déboussole l’ouest de Paris. Un nouveau lieu épicé au cœur du XVIe arrondissement parisien : c’est en deux mots ce qui résume cette belle adresse.

Dans un immeuble classé monument historique, en place et lieu d’un fleuriste réputé appelé Orève, l’établissement est branché depuis les années 2000 où Philippe Starck l’a redesigné en plusieurs salles aux ambiances différentes. En façade, derrière de grandes baies vitrées, de petites tables mises en valeur par de gigantesques bergères blanc crème et à cet ensemble un peu pompeux, on préfère la salle du haut, plus intime, avec son coin bibliothèque au fond. Bienvenue à un énorme trophée de rhinocéros et à de très agréables alcôves, où il est fort agréable d’avoir une discussion en toute discrétion, ce qui est un luxe appréciable dans un restaurant.

Et dans l’assiette, des plats conventionnels ou de la cuisine fusion ? Aux fourneaux, le chef David Faria qui œuvre dans ce beau cadre après avoir travaillé chez Prunier et à la Maison Rostang et depuis 2014 le restaurateur William Marin. Sa cuisine va vous faire voyager du Vietnam à la Thaïlande en passant par la Chine. Alors, pour démarrer, prenez un Black Bon, un assortiment d’entrées qui vous permettra de goûter plusieurs spécialités : salade de bœuf citronnelle piment, raviolis ha kao aux crevettes, dim sum de crabe, tartare d’avocat mangue saumon. 46 € pour 2 personnes et la faculté de tester le meilleur, en associant propositions chaudes et froides.

En plat principal, si vous êtes poisson, c’est le Black Cod qu’il faut choisir (38 €), un morceau épais de poisson mariné et grillé, le rendant caramélisé, voire légèrement sucré, en tout cas croustillant. Un vrai délice à choisir, sauf si l’on se montre amateur de viande, et alors s’impose les « larmes du tigre », de très tendres tranches de bœuf marinées presque crues et tellement douces, si tendres qu’il n’y a même pas besoin d’un couteau pour les couper (35 €).

Pour finir le repas, les profiteroles « Bon ty’ » sont délicieuses (des choux garnis de glace à la noix de coco et généreusement arrosées de chocolat chaud) (10 €).

Et pour accompagner ces plats exotiques, le sommelier vous conseillera sûrement un rosé ; à défaut un rouge pour les larmes du tigre.

Un fumoir avec de gros fauteuils club en cuir est également à disposition : encore une bonne idée qui fait de ce lieu une bonne adresse dans le quartier.

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