De bonnes raisons de passer des vacances à Verbier
Panorama pris depuis Verbier.
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Perle du Valais, la « Courchevel suisse » n’a rien à envier à sa consœur française des Alpes. Été comme hiver, elle possède des atouts incomparables, entre freeride sur des pistes vertigineuses, après-ski branché, hébergements et restauration premium.
Une station tout en contraste entre sports et luxe oisif
Des cimes cachées dans quelques morceaux d’ouate, des glaciers argentés qui s’élèvent à plus de 3 000 mètres d’altitude, des Nordmann verts intenses et des mélèzes fragiles accrochés aux flancs des montagnes, de superbes chalets privés en bois qui contribuent au terroir et à l’authenticité du village ; Verbier est tout ça à la fois.
Cette grande commune du Valais est un paradis pour les bons skieurs, et surtout un domaine inégalé pour les freeriders : 115 pistes et 412 km, avec des champs vierges très haut perchés, où le snowboard et le ski sont rois.
En effet, aux côtés de belles pistes noires, de nombreux itinéraires plus ou moins balisés, du sauvage vallon d’Arbi au Bec des Rosses, permettent à des freeriders de renom tels qu’Élisabeth Gerritzen, Xavier Thiebaud, Veronika Manhal et Florian Bouvet Fournier de s’adonner à leur passion.
Verbier : capitale du sport extrême mais aussi Verbier : station branchée et luxueuse et par là même commune de contrastes.
Au premier abord, il paraît difficile de cumuler sorties tardives en boîtes et sports extrêmes aux premières poudreuses du matin… Mais assurément non ! Jeunesse dorée, passionnés des plus folles descentes et clientèle cosmopolite arrivent fort bien à vivre ce paradoxe. Et de quitter des havres de luxe, tels que le Chalet d’Adrien, le W Verbier, l’Experimental Chalet, la Cordée des Alpes ou les chalets haut de gamme privés pour aller tâter la poudreuse et tutoyer les contreforts du Mont Gelé ou les abords de la cabane Mont-Fort.
L’hôtel W.
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Des pistes difficiles et des panoramas à couper le souffle
Même si vous ne savez pas skier, il vous faut monter et redescendre via le téléphérique au Mont Fort. De ce point culminant à 3 330 mètres de haut, une vue magique sur de très beaux sommets européens : Petit Combin, Rosablanche, Cervin, Mont-Blanc, l’Aiguille du Midi, la Pigne d’Arolla, etc.
Par beau temps, toutes les Alpes sont face à vous : la beauté magique et la sérénité des lieux sont indescriptibles.
En ski ou snowboard, il faut un peu d’expérience pour affronter, même sans savoir godiller en hors-piste, la noire du Mont Fort ou les combes du Mont Gelé. Ne vous aventurez donc pas si vous n’avez pas un peu de bouteille et des jambes entraînées !
Un après-ski réputé
Voilà établi un petit programme que vous pouvez suivre si vous voulez faire la fête entre amis.
Vous aurez déjeuné à La Marlénaz, réputée pour ses produits locaux, puis en descendant de Fontanet vers Médran, un premier arrêt s’impose au Bar 1936 ; arrivée à la station pour un sage chocolat chaud à la Galerie du Chocolat et au Fer à Cheval.
Puis abandon des skis et départ en dameuse ou moto des neiges pour une fondue ou pierrade en altitude chez Dany, avec descente en luge et lampe frontale dès la nuit tombée.
À défaut de vouloir repartir en altitude et de manière plus classique, vous attendent des röstis au Rouge, une fondue ou une raclette au Caveau, un hamburger costaud au Pub Mont-Fort ou une cuisine osée et sophistiquée (foie gras et féra fumée, mousse au chocolat et glace au lard et noisettes) à l’Experimental Chalet. Enfin, bars et discothèques avec Le Mouton Noir, Le Farinet South, et le Farm Club.
Avis néanmoins aux noceurs jeunes ou moins jeunes : la carte bleue va chauffer !
De l’E-Bike et de la musique l’été
Testé et plébiscité l’an dernier, le « Verbier E-Bike Festival » entend devenir l’été prochain un événement E-Bike d’envergure internationale.
Du 14 au 18 août, la montagne deviendra un terrain de jeux pour des sportifs de haut niveau et un public plus large, allant même jusqu’à des manifestations pour les enfants et les gourmands.
De quoi pédaler dans la joie sans trop se fatiguer de surcroît !
Pour les passionnés de musique classique, les mélomanes du monde entier se retrouveront, comme c’est le cas depuis plus d’un quart de siècle, autour de grands maîtres, et de jeunes artistes.
Du 18 juillet au 3 août, dans la salle des Combins ou dans l’église, de Grigory Sokolov (piano) à Renaud Capuçon (violon), en passant par des jeunes tels que Yoav Levanon (piano) ou Maria Duenas (violon), ils seront très nombreux à faire vibrer la montagne de leurs instruments…