Des plantes et des sushis à volonté
Écrevisses, girolles et salicornes.
DR
Le Bistrot des Plantes
Au fond du XIVe arrondissement de Paris, dans le quartier d’Alésia, le Bistrot des Plantes affiche un look vraiment bistrotier dans une partie calme de la rue.
Pas facile de repérer l’établissement malgré quelques tables en terrasse ! L’ancien restaurant Les Camionneurs est resté « bistrot parisien d’autrefois » : carrelages vintage noir au sol, simples chaises et comptoir en bois, tables et vaisselles dépareillées d’antan. Seules quelques touches, papier peint fleuri, ampoules à fil incandescent, apportent une petite touche de modernité.
Omble chevalier aux asperges.
DR
Il manque un peu de lumière et pourtant la cuisine d’Aurélien Juchet mériterait bien plus de panache ; car elle est juste, « honnête » ainsi qu’il le dit.
Originaire d’Eure-et-Loir, ce chef presque quadragénaire est passé par de belles maisons : le Grand monarque à Chartres, le Beau rivage Palace à Lausanne, lesquelles lui ont appris la discipline, la rigueur et l’amour des beaux produits.
Sur un réel coup de cœur pour le lieu, il se lance, fin 2017, dans une nouvelle aventure en ouvrant son restaurant avec une belle volonté de proposer des produits qualitatifs : du poisson de petite pêche, des viandes de La Poularde Saint Martory, des fromages de Beaufils, du pain fait artisanalement selon ses recettes personnelles.
Pas de carte chez lui, mais un menu en 3 ou 5 temps qui change plusieurs fois par semaine. Lors de notre venue, nous avons pu tester la simplicité d’une asperge enroulée autour de bresaola juste poêlée et la fraîcheur d’un tartare de vivaneau accompagné de pousses de moutarde ; les 2 plats accompagnés d’un verre d’AOC Riesling grand cru Shonenbourg 2016 d’Edmond Rentz (9 € le verre et 41 € la bouteille). Ce soir-là la pièce de bœuf n’était pas très tendre, mais réellement goûteuse et la lotte poireaux poivrons rouges et ortie a remporté tous les suffrages de notre tablée. Un vin rouge, un Côte du Rhône Village « St Maurice » 2015 du Domaine Chaume-Arnaud travaillé en biodynamie (8 € le verre et 35 € la bouteille) cadrait bien avec le Soumaintrain et sa purée d’aubergines. Simple mais juste en cuisson et inventif.
Beaucoup d’originalité dans le dessert avec des fraises allongées dans un lait mousseux d’amande et servies avec une quenelle de glace aux petits pois.
Baio pour un repas sushi sur le pouce
Elles sont pléthores à Paris, ces enseignes proposant force sushis, sashimis et autres spécialités japonaises dont la France et surtout les grandes villes se sont entichées depuis une dizaine d’années. Mais la fraicheur, la qualité et la sélection des matières premières est-elle toujours au rendez-vous ?
S’inspirant de la culture « verte » et du bien-manger de Tel Aviv, deux amis franco-israëliens ont créé un sushi-bar 100 % bio et à majorité vegan.
À consommer sur place (environ 14 places assises), à emporter en box ou en livraison par Deliveroo ; différentes boîtes de 10-12 pièces pour 12,90 € ; de 15-18 pièces pour 16,90 € ; de 20-24 pièces pour 21,90 € qui seront accompagnées d’une soupe miso ou d’une salade. Le grand intérêt est le libre choix des sashimis ou sushis (16 variétés en tout) et les associations parfois inédites. À titre d’exemple pour les pièces veggie : le kin (poireau grillé, carotte jaune, champignon) ; l’happa (asperge, roquette, pousse d’alfalfa) ; le kuro (endive caramélisée, salsifis, champignon, ciboulette) et les pièces bios : la tai (endive, dorade, céleri, graine de chia) ; l’ebi (crevette, poivron, sel himalayen).
À compléter par un cookie no gluten et un jus de fruit bio.