Domani, Le Nemours

Publié le 09/01/2017

Voici deux adresses très bien situées dans des quartiers d’affaires et de tourisme pour des repas conviviaux et rapidement servis : Domani et Le Nemours.

Le millefeuille du restaurant Domani.

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Domani

Dégustons une cuisine italienne qui, sans être gastronomique, ne tombe néanmoins pas dans le basique de la trattoria du coin de la rue.

À 50 mètres du rond-point des Champs-Élysées, on est proche de l’épicentre de Paris sans en avoir les inconvénients et la foule !

En ces temps hivernaux, la truffe est à l’honneur avec une truffe noire d’Italie, la blanche d’Alba n’étant pas tout le temps disponible : risotto (38 €) et raviolis fourrés de ricotta fraîche et sauce truffe noire (31 €) sont un vrai délice.

La salle du restaurant Le Nemours rénovée par Michael Malapert.

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Poursuivez, si vous voulez jouer à fond la Botte italienne, avec un gratin d’aubergines et mozzarella dans une sauce au pistou (18 €) ; si, par nostalgie, vous recherchez les « plats de la mamma », par un osso bucco (préparé et dégraissé, servi avec des linguine ; 28 €).

Cela n’allègera pas votre repas mais des « dolci » sont inévitables avec un tiramisu aux copeaux de chocolat, un millefeuille poire mousse de mascarpone et éclats de caramel, une panna cotta chocolat (tous les desserts à 15 €).

Notez aussi que la carte des vins fait tout naturellement la part belle aux vignobles italiens et que l’apéritif ne peut être qu’un Bellini (purée de pêche et Champagne à 16 €).

Le Nemours

Cette institution de la place Colette, proche du Conseil d’État et juxtaposée à la Comédie-Française, est un lieu de « repas sur le pouce » pour tous les spectateurs du Français qui y avalent un croque-monsieur avant le spectacle de 20h30. Évitez donc le créneau de 19h30-20h15 : c’est bondé et on ne s’entend plus !

Le calme revient ultérieurement, passé 20h30. Si vous pouvez profiter de la terrasse, la vue est un pur bonheur sur la belle place Colette avec le regard qui peut se porter sur le Louvre voisin.

Le restaurant a bénéficié d’un sérieux coup de jeune sous la patte de Michael Malapert, un architecte d’intérieur connu pour ses réalisations de terrasse à La Maison Blanche (VIIIe), de restaurants (A. Noste, Colonel Moutarde…).

Il a revisité le lieu pour le moderniser sans dénaturer sa conception première. Les murs chargés d’assiettes en un cabinet de curiosités sont une belle et inédite réussite.

Dans l’assiette, des préparations froides, les bâtiments administratifs voisins limitant l’exploitation culinaire : foie gras, saumon fumé, pot de tarama, tartare de bœuf et divers sandwichs. La maison a la grande honnêteté, du fait des contraintes qu’elle connaît et subit, d’afficher ses fournisseurs : la Ferme d’Alexandre pour les fromages, Kaviari pour les œufs de poissons, Secrets de Famille pour certaines charcuteries, La Meringaie et Matthieu & Pauline pour les desserts. Ces derniers sont délicieux et complètent le repas qui aura démarré par une Caïpirinha ou un Mojito pour se réchauffer (12 €).

 

LPA 09 Jan. 2017, n° 123g3, p.14

Référence : LPA 09 Jan. 2017, n° 123g3, p.14

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