Festival du merveilleux au musée des Arts Forains
En cette période, il est bon de s’évader d’un quotidien souvent difficile pour retrouver des plaisirs de l’enfance, en visitant le musée des Arts Forains et assister au Festival du Merveilleux, qui se tient à Paris.
Installé dans les Pavillons de Bercy, il est le premier musée-spectacle en France ; ainsi propose-t-il le plaisir de la découverte. Jeux Olympiques obligent, ce lieu célèbre cette année le sport à travers de nombreux divertissements et la présentation d’un ensemble d’objets du spectacle et de l’art forain du XIXe siècle. Une intéressante plongée dans ce passé divertissant. C’est ainsi que l’on peut découvrir des attractions de l’époque, tels des manèges anciens, dans une exposition qui se veut « immersive ». Et en effet, le visiteur se retrouve dans une atmosphère festive d’un autre temps.
La fête foraine possède quelque chose de magique que l’on retrouve dans cette présentation et ce n’est pas un hasard si elle est inscrite au patrimoine culturel immatériel. Elle possède une place particulière dans le divertissement avec son univers unique qui réunit le spectacle et le jeu mais propose encore parfois des exploits sportifs et une vulgarisation scientifique. Et l’on retrouve avec bonheur l’atmosphère des fêtes de la Belle Époque : épreuves d’adresse ou de force, durs combats ou encore présentations d’hommes puissants, quasi invincibles à la force surprenante associée à l’adresse. Les spectacles vivants animaient alors la fête.
La fête foraine très en vogue au XIXe siècle, où les distractions étaient plus rares qu’aujourd’hui, proposait une grande variété de réjouissances : outre les manèges et les tirs, on pouvait découvrir le cinéma alors à ses débuts, des cabarets et du théâtre. Il s’agissait bien d’un lieu de culture autant que de divertissement. Les spectacles de lutte et de « Mur de la Mort » étaient fort prisés.
Ce Festival du Merveilleux offre par ailleurs au public la possibilité de pratiquer l’équitation, la danse, le cyclisme ou le tir. Les spectateurs ont également la possibilité de se faire photographier à l’ambrotype, comme c’était le cas dans les années 1850.
L’on est ici dans un monde de rêve, les décors sont féeriques. C’est un réel plaisir, un moment rare que de retrouver ces divertissements ; une manière bien sympathique de s’extraire du quotidien. L’ambiance est joyeuse, conviviale, et la musique entraînante.
Référence : AJU011y2
