La cave Drouot
Duo d’asperges et oeufs pochés.
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Baba au rhum et sa crème fraîche.
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Vous travaillez sur les Grands Boulevards, proches du Boulevard Haussmann ? Vous aimez flâner à Drouot à la recherche d’antiquités ? La numismatique est votre marotte ? Alors, vous passez nécessairement par la rue Drouot, riche en boutiques de brocante, de philatélie et d’objets d’art.
Entre vos diverses pérégrinations, se requinquer pour un verre, déjeuner et/ou dîner est un remède si vous avez fait « chou blanc » à une vente, si une enchère supérieure à la vôtre vous a arraché le bougeoir que vous aviez déniché. Côté commissaires-priseurs, experts, manutentionnaires, ils sont nombreux à venir ici, à La cave Drouot, se détendre après une lourde journée de travail ou se nourrir après ou entre ventes et enchères.
Dans ce restaurant, où quelques tables sur le côté permettent d’être en terrasse, la cuisine n’est pas gastronomique ; mais faite « maison » et « de saison ».
Notre sélection a été : ravioles aux crevettes malgaches et jus de carapace (léger mais parfumé) à 9 € ; burrata fermière purée d’olives de Kalamata (un mélange entre Italie et Grèce) à 13,50 €. Les plats garnissent les assiettes entre burger au vieux cheddar (16 €), tartare de bœuf frites (15,50 €), fish and chips sauce au haddock fumé citronnée (16 €), pluma de cochon ibérique mariné au saté, wok de légumes (19 €), risotto crémeux au pesto et gambas snackées (16 €).
Pour finir en douceur, fraises au basilic crémeux au mascarpone (8 €), baba au rhum (8,50 €), mi-cuit au chocolat crème anglaise (9 €) : du grand classique.
Une belle carte des vins honore toutes les régions de France et rappelle effectivement le nom de l’établissement, La cave Drouot. Le lieu appartient à deux frères Aveyronnais, Jérôme et Didier Costes, qui ont repris cette affaire fin 2015 et y ont fini des travaux de restauration. C’est Didier en charge d’un lieu bistronomique dans le XIe arrondissement qui déniche toutes les bonnes cuvées.
L’Atelier, artisan crêpier
Entre galettes de sarrasin, crêpes de froment et cidres ; une crêperie dans le VIe arrondissement.
Après la Défense, les Champs-Élysées et les Grands Boulevards, voici une quatrième adresse à Mabillon pour les trois compères, amis d’enfance, qui ont créé ce concept autour de produits du terroir : les cidres normands principalement, ainsi que les crêpes et les galettes bretonnes.
On parle beaucoup ces derniers temps du retour de la filière cidricole et des maisons comme Sassy (cidre rosé : topissime) et Moutel (cidre rhum citron : inédit), qui font regagner au cidre ses lettres de noblesse d’antan. Vous ne trouverez pas ces deux marques dans ce bar à cidre, mais d’autres, très intéressantes, et en particulier des cuvées d’exception comme Zathinoé, famille Dupont, dont les prix (de 26 à 29 € la bouteille) avoisinent ceux de vins rouges, blancs ou rosés. Nous avons testé le cidre artisanal fait pour le restaurant qui est bien équilibré. Mi-sec, il peut parfaitement accompagner tout votre repas (7,50 € les 50 cl et 10,90 € les 75 cl).
Comme la place donnant sur les halles commerçantes du marché Saint Germain est calme, installez-vous en bordure de terrasse. Au programme, 26 galettes au sarrasin et un même choix en crêpes au froment. Toutes les classiques, avec jambon, œuf, fromage sont au rendez-vous ; d’autres, plus originales, méritent d’être essayées : andouille de Guémené, poulet au curry, Morbier, bûche de chèvre. Et côté douceurs, nous n’avons pas craqué pour la Nutella-banane-chantilly-noix de coco, ni pour la mascarpone-spéculoos-chantilly ; mais le choix change des indétrônables confiture, crème de marron ou chocolat fondu.
Comptez de 9,50 € à 11,50 € pour une galette et de 7 à 8,50 € pour une crêpe. Pas de confusion possible : les galettes salées répondent à des noms masculins, les crêpes sucrées, à des noms féminins tout aussi désuets. En témoignent les Ginette, Yvette, Lucienne, Georgette et Albertine.