La FAB Paris, place majeure

Publié le 30/10/2023

Du 22 au 26 novembre 2023, le Grand Palais Éphémère accueillera la biennale FAB Paris, qui entend redonner à la capitale sa place incontournable dans le marché de l’art.

Durant de nombreuses années, la Biennale des antiquaires a fait les beaux jours du monde de l’antiquité. Les galeristes, après de longues recherches, présentaient sur leur stand du Grand Palais le meilleur des objets d’art. La « Biennale », comme on l’appelait alors, était la manifestation la plus en vue du monde parisien. On l’attendait chaque année à l’automne. Las, le temps a joué, d’autres salons d’antiquité de prestige se sont peu à peu imposés, la situation internationale a quelque peu bouleversé le marché de l’art, l’économie mondiale fragilisée a pesé sur les collectionneurs, des dissensions internes au sein du SNA, le Syndicat national des antiquaires, etc. La « Biennale » qui est devenue annuelle sous le nom de « Biennale de Paris » n’a pas résisté. Elle était née en 1962.

Entre-temps, le nouveau salon Fine Art Paris, crée en 2017, avait pris son envol avec succès. Finalement, à l’initiative de la RMN-Grand Palais, La Biennale s’est rapprochée de Fine Art Paris et la première édition de cette nouvelle entité s’est tenue au Carrousel du Louvre en novembre 2022. La deuxième, « Fine Art La Biennale » se déroulera au Grand Palais Éphémère, du 22 au 26 novembre 2023, avant de gagner le Grand Palais à partir de novembre 2024. De ces lieux, « nous nous sommes donnés pour objectif sur les trois futures éditions de faire grandir ce salon, de le développer à l’international et de redonner à Paris une place majeure sur le marché de l’art », affirme Louis de Bayser, président de FAB Paris. Celle-ci réunit 112 exposants venant de 12 pays, parmi eux on compte 39 nouveaux exposants et 20 spécialités.

La Galerie Luohan, qui a été fondée par Laurent Colson s’est spécialisée dans le mobilier chinois. Lors de sa formation d’ingénieur dans l’empire du Milieu, il y a découvert l’intelligence de son ébénisterie et la beauté des matériaux, bois rares et laques précieuses. Pour la FAB, il présentera un « Cabinet impérial aux dragons » de Dynastie des Qing (1644-1911) et de Période de Kangxi (1661-1722), en laque orangée, qiangjin (contours incisés et dorés), tianqi (laque de couleur différente incrustée dans la laque de fond) et caihui (polychromie).

Fondée en 1986 à Paris par Gabriel Terrades, la Galerie Terrades à laquelle s’est joint Antoine Cahen en 2001, accrochera à ses cimaises une toile de James Tissot (1835-1902), Le Départ de l’enfant prodigue, peinte vers 1862. On trouve au verso une grisaille : Couple dans un jardin. Depuis 2004, la Galerie Malaquais expose la sculpture figurative indépendante. Cette année, elle posera une épreuve en plâtre, Le Secret, de Rodin (1840-1917). Cette sculpture, non signée, représente deux mains se touchant. Autre exemple : dans la galerie Alain Marcelpoil, on verra une pièce unique d’André Sornay (1902-2000), un guéridon avec deux plateaux en noyer massif, la partie verticale formant une bibliothèque en acajou massif, le piètement étant en laiton.

Plan