L’ardoise du XV

Publié le 25/01/2024

Ici pas de chichis, de cartes à rallonge, de plats sans âme, d’additions trop salées… Mais place à l’ardoise d’écolier pour un bon restaurant de quartier, le XVe arrondissement parisien, où on vient en famille ou entre amis.

« La bonne cuisine, c’est le souvenir », écrivait Georges Simenon, un écrivain qui a su, mieux que personne, retranscrire dans ses romans l’âme gourmande de Paris.

L’ardoise du XV, c’est typiquement le resto de quartier avec ses plats du terroir servis à des habitués qui se sentent « comme à la maison ». Autant dire que l’adresse perdure, au-delà des changements de nom, depuis plusieurs décennies (à l’époque des usines Citroën, il y avait déjà là un restaurant « ouvrier »). Et malgré un emplacement calme et loin des commerces, la clientèle se constitue par le bouche-à-oreille.

C’est Jean-Gabriel Lacroix qui a repris le lieu, à la suite d’une reconversion professionnelle, assisté de la cheffe Ghyslaine Nordïn, une femme passée par de beaux hôtels (Monte Carlo Bay, Fairmont) et de belles maisons comme Bruno, le roi de la truffe de Lorgues et Jacques Le Divellec pour le poisson.

On peut opter pour la formule à 3 plats avec l’aubergine rôtie, burrata et pesto rosso (au bon petit goût fumé qui contrebalançait le crémeux/gras de la burrata et du pesto) ; le paleron de bœuf et sa purée de pommes de terre (du terroir classique) et la poire confite au vin (authentique et comme la faisaient nos grands-mères). Les ravioles de Royans, cuisinées avec une crème au Porto blanc et huile de truffe blanche sont aussi fameuses.

À accompagner d’un vin blanc Val de Loire, un Valencay Domaine des Moreaux Chèvrefeuille 2021 (6 € le verre, 27 € la bouteille) et d’un verre de vin rouge, le Bordeaux Domaine de la Gadette 2018 (6 € le verre).

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