Le Sarah Bernhardt

Publié le 03/10/2019

Désireuse de s’échapper en toute discrétion, Sarah Bernhardt, la légendaire actrice indomptable, sortait du proche Théâtre de la Ville par une petite porte boisée donnant sur cet établissement… d’où le nom donné à ce restaurant aux nombreuses photos en noir et blanc de la « star », affichées sur les murs.

Pour coller à la légende Sarah Bernhardt (1844-1923), la décoration de ce bistro-théâtre a le parti-pris du style Art Nouveau. Place donc aux heures fastueuses de la fin du XIXe et début du XXe siècle, à ce temps appelé la « Belle Époque » : bar aux lignes ondulantes, guichet en verre, miroirs biseautés, lustres et appliques Second Empire, escalier en bois avec volutes en fer forgé, fresque et mosaïque, chaises 1900 et banquettes cloutées…

Le style de ce restaurant est celui d’une brasserie avec un esprit Belle Époque, dans laquelle la clientèle locale et étrangère aime à s’arrêter.

Le lieu se situe tout près de Notre-Dame, de la Sainte Chapelle, des quais de Seine avec les bouquinistes, de l’Hôtel de ville et du BHV.

En terrasse (au soleil face au Châtelet, mais assez bruyante !) ou dans la salle, la cuisine est classiquement celle d’une brasserie.

Pour les entrées, le choix oscille entre œuf mayonnaise et salade à 6 €, pâté de campagne et compotée d’oignons à 8 €, avocat aux crevettes sauce aurore à 8 €, mozzarella et rondelles de tomates assaisonnées de pesto à 8 €, soupe à l’oignon (un grand classique à prendre après un spectacle). Avec bien sûr plusieurs salades, de la césar à la niçoise en passant par la thaï et la végétarienne (14 €).

Comme le propriétaire, Guy Vernhes, est Aveyronnais, attention toute particulière est portée à la viande (tartare nature ou au Bleu d’Auvergne, entrecôte à la plancha, burger). Nous vous conseillons le pavé de Salers, extrêmement goûteux et tendre, avec garnitures au choix (22 €).

Des viandes plus « travaillées » sont également au menu : cocotte de sauté de veau et curry de mouton s’annoncent en plat du jour. À manger avec un Brouilly AOC ou un Premières Côtes de Blaye à 5,20 € le verre, un Saint Amour à 5,70 € le verre pour un bon vin rouge, un Pouilly Fumé AOC ou un Petit Chablis à 6,50 € le verre.

Pour finir, un simple « café gourmand » avec 3 minis desserts.

LPA 03 Oct. 2019, n° 147d7, p.15

Référence : LPA 03 Oct. 2019, n° 147d7, p.15

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