Les Saisons

Publié le 31/05/2018

Gaspacho de betteraves et sa quenelle d’avocat.

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Un excellent restaurant de quartier près de Notre Dame de Lorette

Belle découverte que cet établissement pourtant caché, lors de notre venue en avril, sous d’impressionnants échafaudages qui l’occultaient.

Ils sont 4 (2 en salle et 2 en cuisine), à reprendre cette adresse autrefois connue comme un bistrot auvergnat où l’aligot menait la danse à de généreuses charcuteries.

Pour les anciens habitués, de belles planches de cochonnailles sont donc restées au menu ; mais la cuisine dans son ensemble est nettement plus légère et moins roborative.

Place, pour débuter, à un frais gaspacho de betteraves et sa quenelle d’avocat, si vous aimez le cru et le frais. À défaut, une soupe de coquillages à peine relevée d’influence thaï, si vous préférez une entrée chaude car les beaux jours ne sont pas encore sûrs et définitifs…

Un peu de déception lors du plat principal avec le risotto qui nous était annoncé comme un plat signé du chef. Le paleron de veau était tendre et parfumé : un pur délice pour ce plat qui nécessite plusieurs heures de cuisson et de patience.

Un grand bravo aussi à Thomas Colin, le pâtissier, qui nous a épaté avec son éclair pistache ! Une pâte à choux légèrement craquante sur le dessus, une pâtissière pistache bien parfumée et blanche. Une pâte faite maison, comme le reste des plats d’ailleurs — d’où une carte courte témoignant de ce « fait maison ».

Si vous n’êtes pas « pistache », le gâteau au chocolat vous fera fondre : un mélange de feuillantine, de chocolat en deux épaisseurs, et une couche de caramel.

Avec un Bordeaux, un Médoc, le Château Meylan (à 10 € le verre) pour un dîner simple, bien maîtrisé et bon, et un budget avoisinant les 45 €.

L’Hôtel de Berri / Hervé Golnza.

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LPA 31 Mai. 2018, n° 136j0, p.15

Référence : LPA 31 Mai. 2018, n° 136j0, p.15

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