Mamamia : un restaurant festif et haut de gamme

Publié le 23/05/2023

L’intérieur du Mamamia

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Un restaurant festif : le concept est assez récent et fleurit dans la capitale ! Mais connaissez-vous cette tendance ?

Il s’agit d’un établissement où on peut dîner tard, un lieu pour les noceurs qui veulent s’encanailler gentiment, entre gens branchés et cosmopolites, sur fond de musique, avec le plus souvent un DJ aux platines.

S’y retrouvent une kyrielle de copains un peu fêtards à la recherche de quelques verres à siroter sur une ambiance musicale en live, quelques influenceuses (blogueuses ou instagrameuses) venues se photographier devant le dernier « bloody mary » en vogue et beaucoup d’étrangers désireux d’un restaurant animé, sans pour autant frayer avec le sulfureux « gai Paris ».

Certaines adresses avec cuisine étrangère ou « fusion food » ont leurs inconditionnels : Noura et ses arômes libanais, Yacatan pour une cuisine mexicaine, Pitanga pour ses notes brésiliennes, Maison Russe pour ses pirojkis, saumons et caviar, Bel Canto pour les passionnés d’opéras.

Rue Vernet, en longeant les Champs-Élysées, à quelques mètres du temple Vuitton et de l’avenue George V, on trouve le Mamamia, restaurant italien qui possède au rez-de-chaussée une très grande salle à l’ambiance garrigue, avec des fleurs et plantes séchées, et au sous-sol, pour les noctambules, le Cosanostra : un bar club au design minimaliste romain des années 70-80, qui rend hommage aux films de mafiosi. Il place des matières premières de luxe au centre de sa cuisine, telles que la truffe, le bœuf Black Angus, les langoustines et le homard, le caviar et la poutargue.

Afin de ne pas faire exploser votre budget,nous avons mis de côté les plats à partager pour 2 personnes, tels que les pâtes aux truffes, présentées dans une meule de fromage à 94 €, le bar entier cuit aux aromates à 130 €, l’Osciètre prestige à 300 € les 85 grammes, ou le T-bone maturé à la florentine à 155 €. De même que certains plats, trop onéreux, comme l’entrecôte Black Angus maïs grillé et pommes au four à 84 €, ou les linguine au caviar et poutargue à 54 €.

Nous avons plutôt choisi des arancinis à la truffe, boulettes de riz panées et frites, agrémentées de morceaux de truffe, qui étaient bien chaudes et parfumées (26 €). Puis des ravioles de homard fourrées de crustacés, d’agrumes confits, qui apportaient de la fraîcheur ; l’ensemble aromatisé d’une originale touche de lavande (44 €). Italie oblige, nous avons terminé par un tiramisu, préparé devant nous avec une onctueuse crème de noisettes piémontaises (16 €).

Pour accompagner le tout, un verre de Meursault blanc, le David Moret « Narvaux » à 25 €, et le tour était joué pour un repas très agréable, orchestré par le chef, Olivier Dupuy.

Côté cave, les cocktails sont à 25 € la coupe de champagne, et on trouve du Veuve Clicquot à 30 €. Les différentes appellations italiennes sont bien représentées, avec des crus de Campanie et du Piémont pour les blancs, et des bouteilles de Toscane, de Vénétie et du Piémont pour les rouges. Comptez de 110 € à bien davantage selon les crus, et si vous voulez du rosé, c’est l’iconique Côtes de Provence, le Minuty Rose et Or, qui a été sélectionné (120 € la bouteille).

Mamamia, 5 bis rue Vernet, 75008 Paris

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