Voir Venise et se découvrir
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Vous êtes peut-être déjà en vacances ou sur le point de l’être, en partance pour une maison de famille ou à la découverte d’un lointain pays, et vous cherchez un livre agréable, frais et plein d’humour pour agrémenter ces journées estivales nous ne pouvons que vous recommander la lecture du premier roman d’Ivan Calbérac, Venise n’est pas en Italie.
Ce livre est un pur moment de plaisir, de joie et d’émotions, dans un style apparemment simple, fait d’aphorismes et de réflexions plus profondes sur la vie, la famille, les premiers amours.
Émile Chamodot a 15 ans et est élève au lycée de Montargis.
C’est en écoutant une de ses camarades dire qu’elle rédige un journal intime que l’idée lui est venue de raconter son quotidien… Enfin ce n’est pas exact, c’est plutôt lorsqu’il a lancé la réflexion à sa mère que ceux qui rédigeaient des journaux intimes donnaient trop d’importance à leur vie et que celle-ci lui a répondu « que s’il n’accordait pas d’importance à sa vie, qui le ferait ? » que l’idée lui était venue.
Car il en a des choses à raconter Émile, entre une mère qui ne parle pas trop, et qui est « loin d’être une intello », dont la plus grande occupation est de lui colorer les cheveux en blond une fois par mois, afin qu’il soit plus beau comme cela, et un père VRP, qui parle beaucoup, et qui est prêt à vendre n’importe quoi à n’importe qui, il y a de quoi nous faire rire !
Et puis il y a la belle Pauline, fille d’un cruel despote, chef d’orchestre, comme s’il pouvait en être autrement pour cette profession.
On découvre le quotidien de ce jeune matheux, épris de grands principes et qui, il faut le dire, vit dans une caravane, mais juste le temps de faire construire la maison rêvée par ses parents… Enfin cela fait déjà quelques temps que cela dure et les projets de la ville concernant leur terrain vont donner du fil à retordre à la famille Chamodot !
Perdu dans son quotidien de lycéen, les choses vont s’accélérer quand Pauline va l’inviter à un concert à Venise… Rien de plus simple que de se rendre à Venise en train, mais ses plans sont bouleversés quand toute sa famille décide de l’accompagner par la route… en caravane !
Le périple va se transformer en parcours du combattant, de péripétie en péripétie, entre un frère militaire borderline, une voisine qui les suit, une jolie touriste peu farouche, l’arrivée dans la Sérénissime ne sera pas un long fleuve tranquille.
Ce parcours initiatique va permettre au jeune Émile de découvrir l’amour, et de trouver sa place au sein de cette famille pittoresque mais tant empreinte d’amour.
Un roman qui se savoure comme un limoncello bien frais, doux et sucré, avec une pointe d’acidité, à l’abri du soleil et une cantate italienne en fond musical.