La faiblesse en droit

Publié le 06/10/2020

Des demandeurs d’asile en Europe aux minorités sexuelles, des majeurs incapables à la victime d’un tremblement de terre au Japon, en passant par le justiciable américain souhaitant prouver son innocence, la diversité de ces situations illustre une question déjà posée par Platon : le droit est-il fait pour les faibles ou pour les forts ?

Un constat s’impose surtout : en droit, la faiblesse n’est qu’abstraite ou implicite.

Dépourvue de définition générale, elle reste sujette à diverses interprétations, qui ont inspiré de jeunes chercheurs réunis à Strasbourg le 13 décembre 2018. Leurs travaux critiques, rassemblés dans cet ouvrage, démontrent que si la notion de faiblesse est polysémique, elle est aussi une ressource stratégique pour le droit.

LPA 06 Oct. 2020, n° 156z5, p.2

Référence : LPA 06 Oct. 2020, n° 156z5, p.2

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