Révolution, Constitution, décentralisation
Ce triptyque éclaire et rythme la carrière juridique intense de Michel Verpeaux : « révolution » qui ne l’a jamais vraiment quittée, depuis sa thèse aux ouvrages, articles et directions de thèses qui l’y ramènent souvent ; « Constitution » dans toutes ses facettes avec une affection particulière pour l’histoire constitutionnelle, le droit constitutionnel, le contentieux constitutionnel dans sa dimension à la fois institutionnelle, procédurale et substantielle ; « décentralisation » dont il est aujourd’hui l’un des grands spécialistes, qu’il s’agisse de l’histoire de la décentralisation, du droit des collectivités territoriales ou encore de l’outre-mer…
À ces axes de recherche, qui forgent l’identité scientifique et la réputation de Michel Verpeaux, s’ajoutent des incursions régulières dans des champs plus inédits et sur lesquels il a souvent été précurseur : les lois organiques, le statut constitutionnel du parquet, la réforme du travail législatif, le statut des langues régionales ou minoritaires…
Directeur de centres et d’instituts (IPAG, CRDC), d’associations (secrétaire général de l’AFDC, président de l’AFDCL), membre du comité Balladur de réforme des collectivités territoriales, membre de plusieurs jurys d’agrégation, Michel Verpeaux s’est investi pleinement dans la vie universitaire dans tous ses aspects.
Sa curiosité, son ouverture d’esprit, son goût de la transmission expliquent qu’ait surgi autour de lui, non pas une école, mais un cercle large et fidèle d’étudiants, de doctorants, de docteurs et d’amis, de Dijon à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne en passant par l’université Paris II Panthéon-Assas.Derrière la richesse de ses travaux, derrière la densité de sa carrière, se cache un homme discret, insatiable, exigeant avec lui-même auquel ses collègues, amis français et étrangers, doctorants entendent rendre hommage et lui témoigner estime et affection.