Bistrot Valois
Tartare de bœuf.
Bistrot Valois
En plein cœur de la capitale, à l’arrière de la Comédie Française et à quelques mètres des jardins du Palais Royal, une charmante place s’ouvre sur de splendides bâtiments du XVIIIe siècle.
C’était auparavant les anciennes écuries du prince Louis Philippe, le duc de Valois, pour la famille d’Orléans, qui avait ses appartements sur la place. Aujourd’hui, c’est un cadre piétonnier avec plantes vertes, et l’œuvre du Sénégalais Ousmane Sow, la statue Couple de lutteurs corps à corps.
Sur cette place, le Bistrot Valois est un authentique restaurant au charme d’antan : bar en zinc, petits carrelages au sol, pierres et briques aux murs, tableaux et photos des artistes du quartier accrochés… Suite à la reprise en 2013, Laurent Chainel a tout refait, en recréant l’ambiance des bistrots d’autrefois des « titis parisiens ».
Entre deux discussions au bar avec le « patron », le choix se pose : il y a deux terrasses végétalisées, et il est possible de choisir espace fumeurs ou non-fumeurs.
À la carte, des produits « sourcés » par Laurent Chainel, qui a la qualité de « maître restaurateur », avec les viandes de La Sablière, les fromages Le Thielleux, la charcuterie de Laborie & Fils ou Dubernet, et les glaces ardéchoises Terre adélice.
Terrasse du Bistrot Valois.
Bistrot Valois
S’il fait encore beau, côte de bœuf et son os à moelle pour 2 personnes (67,80 €), tartare (20,90 €), avec frites maison ou pommes grenaille avant d’attaquer blanquette de veau, bœuf bourguignon et plats en sauce cet hiver.
Cantal, Saint Nectaire pour poursuivre, avant de régresser avec quelques douceurs traditionnelles, comme le baba chargé de chantilly maison qu’on arrose soi-même de rhum (9,20 €), le mi-cuit au chocolat glace à la vanille (9,20 €), la crème brûlée à la vanille (8,90 €).
Pour ce repas très classique, un seul et simple verre de l’AOP Morgon, un 2016 du Domaine Foillard, à 6,40 € le verre et à 33,80 € la bouteille.