L’art de la joie est-il une science ?

Le collectif pour la culture en Essonne organise cet automne une nouvelle édition du festival La Science de l’art, consacré cette année à explorer sous diverses facettes « L’expérience de la joie ».

Jusqu’au 17 décembre, ce festival, qui a lieu tous les deux ans dans divers lieux de l’Essonne, abordera sous l’angle artistique différentes manières d’expérimenter la joie « par le biais d’une transdisciplinarité vécue au croisement des arts et des sciences. Certains y retrouveront la joie de créer, d’autres la joie de la découverte et ses potentiels insoupçonnés ou encore une forme de transe ou de sagesse », affirme ainsi le président du collectif organisateur.

Parmi les événements notables de cette biennale :

• Osons le plaisir, un spectacle chanté par le Quartet Buccal, sur des images d’archives des années 1950 à 1970, et abordant avec humour la sexualité féminine (le 17 novembre à Marcoussis) ;

• Orchestre cosmogonique, une installation où différents objets produisent des sons activés par le passage des visiteurs, s’accordant entre eux selon leurs déplacements, et interprétant ainsi « la partition des premiers sons de l’univers » (du 17 novembre au 10 décembre à Verrières-le-Buisson) ;

• Joie par Félicité, une performance dans laquelle une intelligence artificielle nommée Félicité, et ayant l’apparence d’un minitel, composera un poème à chaque visiteur. Celui-ci devra lui indiquer si le poème lui a généré de la joie, ce qui devrait permettre à l’IA de s’améliorer. L’artiste Cécile Chiron créera, à partir des poèmes conçus au fur et à mesure, un calligramme.