Les revers des droits de l’Homme en prison

Publié le 10/07/2019

Aujourd’hui, un constat semble unanime : le combat mené pour la reconnaissance des droits des personnes détenues a porté ses fruits. Les évolutions conjuguées de la jurisprudence administrative et européenne, soutenue par l’impulsion législative du 24 novembre 2009, ont eu des effets remarquables sur le quotidien carcéral et remarqués par l’ensemble des acteurs.

Mais toute médaille a son revers et la place acquise par les droits fondamentaux en prison soulève des questionnements inédits, crée des lacunes nouvelles, et suscite parfois des contestations, tant de la part des personnels pénitentiaires que des personnes incarcérées. Explorer les « revers » des droits de l’Homme invite à découvrir les effets moins connus de la reconnaissance des droits en milieu carcéral.

À travers les exemples de plusieurs droits fondamentaux (droit à la vie, prohibition des traitements inhumains et dégradants, droit à la vie privée et droit au recours effectif), cet ouvrage procède à une mise en lumière des difficultés concrètes nées de leur reconnaissance.

Contributions de Laurence Bebin, Delphine Boesel, Patrice Bourdaret, Bruno Cotte, Jean-Marie Delarue, Sabrina Delattre, Nicolas Ferran, Isabelle Fouchard, Geneviève Guidicelli-Delage, Claude d’Harcourt, Adeline Hazan, Christine Lazerges, Cyril Manzanera, Fadi Meroueh, Olivier Milhaud, Anne Simon Hugues de Suremain, Caroline Touraut, Jean-Jacques Urvoas.

LPA 10 Juil. 2019, n° 146r5, p.3

Référence : LPA 10 Juil. 2019, n° 146r5, p.3

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