La justice et la paix : le « Temple de la concorde »

Publié le 20/02/2019

Jusqu’au 12 décembre 2019 se tiendront les conférences sur l’histoire de la justice, organisées par la Cour de cassation.

Cette deuxième année du cycle sur « La justice et la paix » contribue à apporter un éclairage différent sur l’histoire de la justice durant des périodes de tourmentes. En effet, la justice est ce « Temple de la concorde », ce lieu où la discorde entre les personnes peut être résolu et cela depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.

L’histoire est parcourue de périodes de bouleversements fondateurs de nouveaux principes du droit et de la justice, d’une part, et de la paix entre les États et dans le monde, d’autre part.

Concilier, réconcilier, amender, punir, entendre, écouter, rassembler, juger, apaiser, réparer, transiger… le sujet est large et les acteurs pour répondre à ces missions pacificatrices nombreux.

Que ce soient les acteurs politiques nationaux ou internationaux, les professionnels de la justice, les membres de la société civile, l’objectif à atteindre est d’éteindre les tensions entre les individus et d’apporter la paix là où elle paraît la plus compromise.

Programme :

La justice et la paix : le « Temple de la concorde », sous la direction scientifique de Denis Salas, président de l’AFHJ et de Sylvie Humbert, secrétaire général de l’AFHJ.

18 avril : Justice pénale internationale, justice transitionnelle : quel(s) rapport(s) ?

  • Conférence donnée par Sévane Garibian, professeure FNS à l’université de Genève.

23 mai : Le notaire médiéval, agent de concorde et de pacification

  • Conférence donnée par Kouky J. Fianu, professeur d’histoire médiévale à l’université d’Ottawa.

12 septembre : Conciliation et médiation

  • Conférence donnée par Jean-Pierre Bonafé-Schmitt, chercheur au centre Max Weber et enseignant chercheur à l’université de Lyon II.

12 décembre : Justice et réconciliation en Nouvelle-Calédonie

  • Conférence donnée par Alban Bensa, anthropologue, et Daniel Rodriguez, magistrat.

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