Victoire du PSG : Quatre émeutiers ont été jugés lundi en comparution immédiate à Paris
Lundi 2 juin, le tribunal correctionnel de Paris a examiné en comparution immédiate les premiers dossiers des émeutes du week-end, à l’occasion de la victoire du PSG en Ligue des champions samedi 31 mai. Casiers vierges, jeunes parfaitement insérés, le profil des prévenus interroge.

C’est l’affluence des grands jours aux comparutions immédiates du tribunal judiciaire de Paris. Les journalistes ont posé leurs caméras au 6e étage où s’est installée la 23e chambre correctionnelle. Dans la 23-1, ils occupent pas moins de trois bancs. Tous sont venus savoir quel traitement la justice allait réserver à ceux que l’on a vus à la télévision brûler des poubelles et des voitures, briser des vitrines, attaquer les forces de l’ordre à coups de mortiers, piller des magasins, lancer des barrières sur le périphérique depuis les ponts…
13 h 38 : c’est une loi quasi immuable, les audiences convoquées à 13 h 30 ne commencent jamais à l’heure. Le premier prévenu est dans le box, il parle avec son avocate. L’huissier demande un peu moins de bruit et enjoint de couper les portables ; il précise au public qu’il devra adopter une attitude neutre. Le silence s’installe dans la salle, en même temps que l’attente.
13 h 56 : le tribunal fait son entrée. On s’attendait à un raz de marée de prévenus en lien avec les exactions commises à Paris en marge de la victoire, il n’y en aura que quatre, s’intercalant au milieu du public habituel des comparutions immédiates : un retraité SDF accusé d’agression sexuelle sur un autre SDF, autiste, deux voleurs de motos BMW, un homme détenu dans un centre de rétention administrative accusé par une policière de s’être déculotté et masturbé devant elle parce qu’il la trouvait « sexy », un autre qui a menacé des policiers. La misère des flagrants délits. Tous ne seront pas jugés au fond, il y a des demandes de mises en liberté, des renvois, bref, les situations procédurales habituelles.
« Les CRS venaient de tirer des lacrymos, vous auriez agi par vengeance »
Voici qu’entre dans le box Aurélien, 20 ans, le crâne rasé sur les tempes, un peu de poil aux joues, au menton et au-dessus de la lèvre, selon la mode des adolescents de banlieue. Son visage hésite entre les rondeurs de l’enfance et les angles de l’homme. La justice le poursuit pour détention de mortiers d’artifice, ce qui a été interdit en raison de la finale par un arrêté du 28 mai, et pour avoir tiré en direction des CRS, place de la Concorde dans la nuit de samedi à dimanche. Il n’y a pas eu de victimes, et donc pas de constitution de partie civile. « C’est un dossier simple, commente la présidente, les faits semblent reconnus. Vous teniez des mortiers d’artifice, vous avez tiré en direction des CRS, vous vous seriez opposé à votre interpellation. Vous n’avez pas de casier, on ne vous connait que pour conduite sans assurance. En garde à vue, poursuit la magistrate, vous avez déclaré être venu fêter la victoire, avec trois mortiers achetés pour 40 euros. Vous dites les avoir tirés en l’air, car les CRS venaient de lancer des lacrymos, vous auriez agi par vengeance ». Le prévenu a couru pour échapper aux CRS, puis a été maitrisé au sol, ce qui lui a valu une petite égratignure au front. Il ne souffre pas d’addiction.
« Vous reconnaissez les faits ?
— Oui.
— Vous comprenez que ça peut virer au drame ?
Il secoue la tête en signe d’assentiment.
— Vous voulez compléter ?
— Je regrette ce que j’ai fait, je regardais un match, je regrette totalement, je ne suis pas quelqu’un de violent, quand on a beaucoup d’amour pour son club…
— Je vous arrête, l’interrompt brutalement la présidente, on peut fêter une victoire sans mortier ».
Casier vierge, CDI de cariste
Son enquête de personnalité est idyllique pour un profil de comparution immédiate où l’on côtoie au quotidien la récidive de populations à la dérive. Un casier vierge, quelques délits routiers sans gravité, une amende qui a été payée. Célibataire sans enfants, il habite chez ses parents qui travaillent tous les deux, il vient de décrocher un CDI de cariste en mars pour 1 500 euros mensuels. C’est la première fois qu’il est déféré. L’enquêteur de personnalité conclut à la possibilité d’un aménagement de peine en raison de ses garanties de représentations (travail, domicile) et de sa capacité à se remettre en question. « Jeudi, il y a France-Espagne, l’interroge le tribunal, qu’est-ce qui fait qu’on peut être inquiet ou pas ?
— La garde à vue …Et je sais que ça ne sert à rien de ne pas respecter la loi en France et que ça risque de gâcher ma vie.
— Vous avez prévenu vos parents ? l’interroge une assesseure.
— Mes parents savent que j’ai été en garde à vue, mais pas que je passe au tribunal » répond-il penaud.
« Quand on tire sur les policiers, où est la concorde ? »
Le parquet entame ses réquisitions. Visiblement, le procureur est inspiré. « Rappelez-vous du contexte. On est place de la Concorde ! À un moment de joie, où les gens viennent manifester ensemble la victoire d’une équipe, Monsieur fait deux choses interdites, il détient des objets détonants et il tire sur la première force de sécurité du pays à flux tendu. Quand on va faire la fête et qu’on tire sur les policiers et qu’on brise des vitrines en se filmant, où est la concorde ? Les victimes (NDLR : la police) sont en train de faire leur boulot, Monsieur, et c’est le contribuable français qui va devoir payer ! Je sollicite 140 heures de travaux d’intérêt général (TIG), et quatre mois de prison en cas d’inexécution, ainsi qu’une amende de 500 euros et une interdiction de porter une arme pendant cinq ans, soit la durée maximale ».
L’avocate du prévenu convient que les faits sont graves, mais elle souligne qu’il a compris puisqu’il n’a pas osé appeler ses parents. La garde à vue l’a choqué. S’il fallait prononcer une condamnation, alors qu’elle soit assortie « d’un sursis contraignant qui lui pèsera sur la tête ».
Est-ce que vous accepteriez des travaux d’intérêt général ?
La présidente se tourne vers le prévenu. « Je dois vous demander votre accord, car les travaux forcés ont été abolis, est-ce que vous accepteriez les travaux d’intérêt général si le tribunal les prononçait ?
— C’est quoi ?
— Un travail non rémunéré dans des espaces verts, pour des associations…
— Oui ».
L’examen du dossier a duré une vingtaine de minutes, ce qui est beaucoup en comparution immédiate, on passe aux dossiers suivants. Lorsque le tribunal revient à 18 heures, après une interruption d’une heure pour délibérer sur les premiers dossiers examinés, il déclare le prévenu coupable des faits reprochés, et le condamne à trois mois de sursis simple. La présidente précise que le tribunal est en-dessous des réquisitions au sens où les TIG sont une alternative à la prison et qu’il n’a pas voulu aller jusque-là. La présidente se fait pédagogue à l’égard du prévenu : s’il ne commet pas de nouveau délit pendant cinq ans, ça restera une mention au casier, mais si une peine ferme est prononcée durant cette période, les trois mois se transformeront en peine effective et il faudra les faire. Puisqu’il travaille, il écope aussi d’une amende de 500 euros, avec une réduction de 20% si elle est payée dans le mois. Là encore, la présidente précise que lorsqu’on demande un extrait de casier judiciaire, on voit si l’amende est payée ou pas. Et ça compte. Une condamnation en forme d’avertissement sans frais.
« Vous avez lancé un gros mortiers d’artifice droit vers les gendarmes »
Le troisième prévenu de la journée poursuivi en raison des événements du week-end entre dans le prétoire de la 23-1 à 18 h 54. À la 23-2 on en a jugé un deuxième en milieu d’après-midi (voir ci-dessous). Brahim, né en 2003 à Nanterre, a lancé lui aussi des mortiers sur les gendarmes mobiles.
« C’est un dossier pas épais et pas compliqué, commente la présidente. À 00 h 50, vous avez été arrêté avenue de la Grande Armée pour violences sur les forces de l’ordre. Vous avez lancé un gros mortier d’artifice droit vers les gendarmes ». Une chute lors de son interpellation lui a valu une blessure au coude dont témoignent des taches de sang sur la manche de son blouson blanc. Son casier est vierge. Il raconte que cette nuit-là, il a vu un affrontement entre jeunes et forces de l’ordre. Au début, il ne fait qu’observer, mais un homme habillé en noir qu’il ne connait pas lui donne un mortier en lui disant d’avancer et de tirer. Brahim n’avance pas, mais il tire. Vers le ciel, assure-t-il. Que faisait-il avec une cagoule à la main ? Elle lui sert à faire du scooter, les policiers confirment que c’est bien un vêtement de moto. « J’ai été con, j’ai été influencé, je regrette tellement mes actes » confie-t-il. Le gardien de la paix l’a identifié grâce à sa veste. « Ce n’est pas fréquent, dans ce genre d’événement, d’avoir des vestes aussi visibles » commente la présidente. Un détail qui prouve que c’est un bleu…
« Mon but, c’était pas de toucher les policiers »
« À la base, j’ai été sur les Champs-Élysées pour fêter la victoire, confie piteusement le prévenu.
— On vous reproche un délit. Jusqu’au dernier moment, vous avez été assez discernant, vous n’avez pas fait tout ce qu’il avait recommandé. Qu’est-ce qui vous motivait, la foule ? L’excitation ?
— Mon but, c’était pas de toucher les policiers, j’ai tiré dans leur direction, mais en hauteur.
—Oui, mais il y a l’effet de gravité ! Vous ne le connaissiez pas l’homme qui vous a donné le mortier ?
— Non, il était dans la foule.
— Vous n’avez pas de souci de manque de respect pour la police ?
— Non, Madame, je n’ai jamais été comme ça.
— Vous aviez bu ou pris de la drogue ?
— Non.
— Pourquoi vous prenez le mortier ?
— Pour impressionner ».
Âgé de 21 ans, célibataire sans enfants, Brahim habite chez ses parents, à Colombes. Il a son Bac et un CAP en électricité, mais c’est le médical qui l’attire. Depuis bientôt un an, il suit une formation d’aide-soignant, il est en stage en HP. Boursier. Aucune addiction connue, il pratique la boxe thaïlandaise. « Monsieur semble un peu immature, l’effet de groupe a dû jouer » note l’inspecteur de personnalité. « Si on en avait plus souvent des comme ça », commente la présidente qui relève, comme dans le premier dossier de la journée, un parcours exemplaire qui tranche avec sa clientèle habituelle.
« Je m’excuse auprès des forces de l’ordre »
Une assesseure se tourne vers le prévenu : « Qu’est-ce qui nous garantit que vous n’allez pas recommencer ?
— La garde à vue, que j’ai mal supportée, je ne veux pas blesser des personnes, ni me blesser. Je m’excuse auprès des forces de l’ordre ».
Le procureur ne s’en laisse pas conter et relève le lapsus du prévenu à l’audience « j’ai tiré à leur hauteur » alors qu’il voulait dire « en hauteur ». « C’est ça tirer à flux tendu ! ». Le magistrat relève qu’il n’y a pas de plainte des gendarmes mobiles, mais souligne l’aspect inquiétant du dossier à ses yeux, le fait « qu’un jeune homme parfaitement inséré, avec une famille parfaite, un avenir parfait, s’adonne ce genre de fait ». Il requiert quatre mois de prison avec sursis et 750 euros d’amende sans sursis.
L’avocate prend la parole et montre les deux rangées du public où sont assis tous les membres de sa famille, sa mère, ses sœurs, ses cousins. Contrairement au premier dossier, il n’est pas venu avec des mortiers, on lui en a donné un. Selon elle, la violence aggravée n’est pas constituée. « Il dit qu’il a tiré, mais visé en haut, qu’il ne voulait pas les toucher. Il veut montrer qu’il est fort, impressionner la foule. Arrive-t-il dans cette manifestation pour se faire du policier ? Non. Malheureusement, il prend le mortier, mais son intention n’est pas de faire du mal, il ne sait même pas comment ça fonctionne ». Comme toute sa famille, souligne-t-elle encore, il travaille dans le social, pour aider les autres. Elle plaide la relaxe et, si le tribunal entrait en voie de condamnation, la dispense de peine et d’inscription au casier. « Je suis de nature empathique, j’aime aider les gens autour de moi, ce que j’ai fait ne me ressemble pas » conclut le prévenu lorsque vient le moment du dernier mot. Il sera condamné à deux mois avec sursis et 500 euros d’amende.
D’autres émeutiers seront jugés ce mardi.
Olivia Dufour

« On ne peut pas tirer sur des policiers par curiosité »
À la 23-2, lundi 2 juin, un seul des neuf dossiers inscrits au rôle concernait des faits en rapport avec les célébrations de la victoire du PSG. Les deux prévenus ont un casier judiciaire vierge et sont professionnellement et socialement insérés.
À la victoire du Paris-saint-Germain en Ligue des champions, samedi soir, a succédé une grande célébration festive, une certaine pagaille et de nombreux incidents. En ont résulté l’interpellation de 563 personnes, parmi lesquelles 323 ont été placées en garde à vue. Le dimanche au soir, on dénombrait 202 gardes à vue, dont 104 ayant fait l’objet d’une prolongation. Sur les 98 procédures restantes, 51 ont été classées sans suite ; deux mis en cause ont été remis en liberté dans le cadre de la poursuite de l’enquête préliminaire, 16 personnes ont été convoquées devant le délégué du procureur aux fins de versement d’une contribution citoyenne ; 16 autres recevront une ordonnance pénale ; enfin, 13 ont été déférés, dont quatre en comparution immédiate ; deux sont présentés devant la 23-2*.
Le premier comparaît entre deux SDF toxicomanes suppliant le tribunal de ne pas les « renvoyer » en prison. Bayo, essuie ses mains moites sur son jeans, s’éclaircit la gorge et accepte « d’être jugé aujourd’hui », comme le lui a procéduralement demandé la présidente du tribunal. Il a 22 ans, il suit un Master 1 en alternance, vit chez ses parents en Seine-et-Marne et n’a pas de casier judiciaire. Il n’est même pas inscrit au TAJ (traitement des antécédents judiciaires). « A priori vous avez une vie qui fait que vous n’avez rien à faire dans un box de comparution immédiate », note la présidente.
« Mais le principe de gravité fait que ça redescend »
Il est interpellé à 1 h 50, le dimanche 1ᵉʳ juin, sur l’avenue Foch, après avoir été vu et identifié par les policiers en train de procéder à un tir de mortiers d’artifice. Il a reconnu les faits en garde à vue et a précisé qu’il ne visait pas les policiers mais « au-dessus » d’eux. La présidente lui demande : « C’est ça ?
— C’est ça.
— Mais ça redescend, après.
— Je n’ai pas visé directement les policiers.
— Le principe de gravité fait que ça redescend. Pourquoi vous tirez ?
— Le mortier, je l’ai trouvé par pur hasard. Un bâton de mortier dépassait des buissons, alors que je retournais à ma voiture pour rentrer chez moi, la curiosité ou le contexte de la soirée m’a fait prendre ce mortier.
— Peu importe finalement, ce qui vous est reproché, c’est qu’au moment où vous l’avez dans les mains, vous vous disiez ‘bah tiens, je vais le faire partir’.
— Ce n’est pas dans une mauvaise intention.
— Mais c’est pour faire quoi alors ? Vous pourriez balancer des bonbons en l’air. »
Sur le téléphone du jeune homme, en ouvrant l’application Snapchat, les policiers ont trouvé des vidéos de personnes allumant et tirant des mortiers d’artifice. « À aucun moment, il n’est responsable des vidéos qu’on lui envoie », précisera son avocate dans sa plaidoirie.
« Juridiquement, les violences volontaires ne tiennent pas »
« Vous avez conscience que vous pouvez blesser gravement les policiers ? On ne peut pas tirer sur des policiers par curiosité », lui rappelle le procureur. « Il est tout à fait consternant qu’il ne prenne pas conscience de la gravité de ses actes », poursuit-il, avant de demander 10 mois de prison entièrement assortis d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans, avec obligation d’effectuer 140 heures de travaux d’intérêt général et un stage de citoyenneté. La présidente demande au prévenu : « Vous accepteriez les TIG ?
— Je peux refuser ?
— Bien sûr.
— Alors, je refuse. »
Dans un procès-verbal, l’officier de police judiciaire note : « Nous observons le mis en cause tirer en l’air sans viser particulièrement ». L’avocate de Bayo demande la relaxe, estimant que les « violences sans ITT » ont été utilisées dans le but « de le faire comparaître dans ce box », alors qu’en réalité les faits ne permettraient pas une telle qualification. « Juridiquement, les violences volontaires ne tiennent pas. » Le tribunal déclare Bayo coupable et le condamne à 8 mois de prison avec sursis simple, 500 euros d’amende et à un stage de citoyenneté.
Contre Ali, un jeune Tunisien sans casier et inséré, le procureur requiert exactement la même peine. « Je trouve ça assez dingue d’être jugé pour des faits de violences sur un policier quand on a un titre de séjour », s’étrangle-t-il, choqué. Ali adhère : c’est très bête et il ne recommencera plus.
« C’est un truc d’adrénaline »
Pour avoir jeté un projectile en direction des policiers, Ali a été interpellé à 1 h 25 sur l’avenue des Champs-Élysées par des policiers en civil dont il n’a pas immédiatement reconnu la qualité. Il s’est débattu, a été rudoyé et, les lombaires endolories, a écopé de deux jours d’ITT. Face à la juge – très agacée – qui l’a interrogé pendant moins de deux minutes, il s’est justifié : « C’est un truc d’adrénaline.
— Quel rapport avec l’adrénaline ?
— Je ne sais pas ce qui m’a pris.
— Alors qu’est-ce qui fait que vous ne recommenceriez pas ?
— Je sais pas, mais je recommencerai plus jamais en tout cas.
— Mais si vous ne savez pas, pourquoi vous l’avez fait, comment vous pouvez être sûr ?
— Parce que je n’ai pas intérêt.
— En effet, il n’y a absolument aucun intérêt à faire ça. »
Après cet échange fructueux et les réquisitions du procureur, l’avocat d’Ali a tenu à citer « La psychologie des foules », de Gustave Le Bon, pour expliquer les mécanismes psychologiques qui peuvent conduire des personnes à commettre en groupe des faits qui ne leur passeraient pas par la tête s’ils étaient seuls.
Ali est reconnu coupable et condamné à huit mois d’emprisonnement avec sursis et à un stage de citoyenneté.
Julien Mucchielli.
*Chiffres communiqués par le parquet le 1er juin à 22 heures et actualisés le 2 juin à minuit : 39 nouvelles gardes à vue (total : 241), dont 16 prolongées (total : 120), 40 classements sans suite (total 91), 7 contributions citoyennes (total : 23), 11 ordonnances pénales (total : 27), 2 déferrements (total : 15). Une ouverture d’information judiciaire est envisagée pour les faits de vol par effraction en réunion commis au préjudice des magasins Footlocker et Marionnaud (concernant une vingtaine de personnes).
Mise à jour 3 juin 18 heures
Un communiqué du parquet de Paris précise que ce mercredi 3 juin, 18 personnes ont été déférées en comparution immédiate pour des faits en lien avec la victoire du PSG samedi. Sept hommes sont poursuivis pour des violences envers des policiers dont un avec une ITT de sept jours, les autres pour avoir pillé les magasins Honda-Yamaha (7) et KWay (4).
Référence : AJU499392
