Droit ou obligation de se taire

Publié le 28/07/2020

Le silence devant la justice semble l’emporter. Il faut plier l’échine devant l’autorité. En revanche, il importe de parler dans une salle d’audience si l’on est invité à le faire ou de parler (et se défendre) si l’on exerce un recours devant une juridiction. La parole est, en droit, étouffée ou sollicitée selon les cas. Il existe cependant parmi ces contraintes des choix de parole ou de non parole. Il en est ainsi lorsqu’en matière civile ou en matière pénale l’on décide d’adopter le silence ou le mutisme. En pareille occurrence, l’on choisit de ne rien dire et personne ne peut (sauf des cas de torture ou équivalents) vous contraindre à réagir.

LPA 28 Juil. 2020, n° 155r2, p.3

Référence : LPA 28 Juil. 2020, n° 155r2, p.3

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