Note de conjoncture immobilière des notaires de France

Publié le 29/08/2018

La note de conjoncture immobilière des notaires de France du 1er trimestre 2018 rend compte de l’évolution des prix des logements anciens sur l’ensemble du territoire français.

À cette occasion, les notaires dressent tout d’abord le constat d’une baisse du nombre de transactions par rapport à l’an passé, sur la même période avec, toutefois, un regain d’activité depuis le début du printemps.

Concernant les prix des logements anciens, plus particulièrement, la hausse est toujours de mise à l’instar de l’année précédente, et ce, qu’ils se situent à Paris, en Ile-de-France ou en province. Les notaires établissent ainsi une augmentation de 1,2 % par rapport au trimestre dernier due principalement aux prix des appartements plutôt qu’à ceux des maisons.

Plus précisément, la hausse est davantage ressentie par les Franciliens plutôt que par les provinciaux (+ 2, 6 % par rapport au trimestre précédent contre 1,3 %) ; en province, les chiffres sont d’ailleurs marqués par de vraies disparités en fonction des secteurs géographiques. En effet, alors que de manière globale, les prix progressent ou se stabilisent, dans certains départements tels que l’Aveyron, la Dordogne, le Doubs, l’Indre, le Loir-et-Cher, la Haute-Loire et l’Oise, une baisse est tout de même enregistrée pour le 1er trimestre 2018.

Par ailleurs, certaines grandes villes de province enregistrent de fortes hausses et il faut notamment citer Lyon et Annecy avec + de 10 % sur un an ou encore Brest, Renne et Reims (entre 5 % et 9 %). La palme revient toutefois sans conteste à Bordeaux – parler d’« envolée » est d’ailleurs plus approprié à ce stade – puisque la ville enregistre + 18 % ; une vertigineuse ascension qui serait principalement causée par l’instauration de la ligne grande vitesse et l’explosion démographique.  Cet élan n’est pas sans conséquences puisque l’accès à la propriété par les primo-accédants n’en est que plus difficile. La situation est telle que certains évoquent une bulle immobilière qui ne saurait tarder à éclater – situation qui a pu être imputée aux passagers franciliens de la LGV mais dont les notaires affirment que ceux-ci sont présents à Bordeaux dans les mêmes proportions qu’ailleurs, ne pouvant ainsi en être responsables…

La note d’information fait une étude plus ciblée de la situation en Bretagne, où les transactions avaient été caractérisées par un volume jamais atteint en 2017 et qui ont, depuis 2018, tendance à se stabiliser, sans que l’attractivité de la région ne se démente.

Enfin, le marché immobilier du littoral français est lui aussi à la hausse. Dans de nombreuses stations de la Côte d’Azur mais aussi du littoral Atlantique, le prix médian au mètre carré avoisine les 5 000 euros (Arcachon, Bandol, Biarritz, Deauville, Le Touquet, etc.).

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