Présentation du décret n° 2017-1820 du 29 décembre 2017 établissant des modèles-types de lettres de notification de licenciement

Publié le 28/03/2018

Le décret du 29 décembre 2017 fixe les modèles-types de lettres que l’employeur peut utiliser pour notifier le licenciement du salarié.

L’article 4 de l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 relative à la prévisibilité et à la sécurisation des relations de travail tend à faciliter la mise en œuvre par l’employeur de son obligation de motivation de la lettre de licenciement en lui permettant de recourir à des modèles de lettres, quel que soit le motif du licenciement, fondé sur un motif personnel ou économique. Il renvoie à un décret en Conseil d’État de fixer les modèles que l’employeur peut utiliser pour procéder à la notification du licenciement. C’est chose faite avec le décret n° 2017-1820 du 29 décembre 2017 établissant des modèles-types de lettres de notification de licenciement1 qui fixe un modèle-type que l’employeur, lorsqu’il notifie un licenciement dans les conditions prévues aux articles L. 1232-6, L. 1233-16 ou L. 1233-42 du Code du travail, peut utiliser en matière de licenciement pour faute disciplinaire (I), pour inaptitude (II), pour faute non disciplinaire (III), pour motif économique individuel (IV), pour motif économique pour les petits (V) et grands licenciement économiques (VI).

I – Licenciement pour motif personnel disciplinaire

L’annexe 1 du décret fixe le modèle de lettre en cas de licenciement pour faute sérieuse, grave ou lourde2 en apportant quelques précisions préalables (A), en rappelant la structure de l’en-tête du courrier (B), fixant son contenu (C) et en rappelant les éléments d’identification de l’auteur signataire du courrier (D).

A – Précisions

Le texte réglementaire précise que l’application du modèle présenté est sans incidence sur l’application des stipulations (conventionnelles ou contractuelles) plus favorables applicables.

Il rappelle qu’en cas de licenciement pour motif disciplinaire, l’employeur dispose d’un délai de 2 mois à compter de sa connaissance des faits fautifs pour engager la procédure disciplinaire.

B – En-tête

Le modèle est ainsi structuré :

  • dénomination sociale et adresse du siège social de l’entreprise ;

  • lieu et date ;

  • nom, prénom et adresse du salarié ;

  • objet : notification d’un licenciement pour faute (préciser s’il s’agit d’une faute sérieuse, grave ou lourde) ;

  • lettre recommandée avec avis de réception ou lettre remise contre récépissé (en cas de remise en main propre, la lettre doit être établie en double exemplaire et celui de l’employeur doit être accompagné de la mention « reçue le… » avec la signature du salarié ; la lettre ne peut être expédiée ou remise en main propre moins de 2 jours ouvrables après l’entretien préalable et au plus tard un mois à compter de l’entretien préalable ou, le cas échéant, à compter de l’avis rendu par une instance disciplinaire).

C – Contenu

« Madame, Monsieur…,

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour les motifs suivants : … (énoncer les éléments fautifs de façon précise et objective. Ils doivent être matériellement vérifiables, si possible en précisant les dates, les lieux, le contexte plus général de l’attitude fautive du salarié et être imputables personnellement au salarié. S’il est reproché une faute lourde, mentionner l’intention de nuire à l’entreprise).

[Ou]

Si le salarié ne s’est pas présenté à l’entretien préalable, indiquer : « Nous vous avons convoqué à un entretien préalable en date du … auquel vous ne vous êtes pas présenté. Nous vous informons, par la présente, de notre décision de vous licencier pour les motifs suivants : … » (énoncé des éléments fautifs comme ci-dessus).

Si le salarié est un salarié protégé, ajouter :

« Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail (ou du ministre du Travail) en date du … » (date à compléter).

Si le salarié est licencié pour faute sérieuse et si vous souhaitez qu’il exécute son préavis :

« Vous restez tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de … (durée du préavis à compléter), qui débutera à la date de première présentation de cette lettre ».

Si le salarié est licencié pour faute sérieuse et si vous le dispensez d’effectuer son préavis :

« Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date présumée de première présentation de cette lettre à compléter) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Votre salaire continuera de vous être versé durant cette période ».

Si le salarié est licencié pour faute grave ou faute lourde :

« Compte tenu de la gravité des faits qui vous sont reprochés, votre maintien dans l’entreprise est impossible. Votre licenciement prend donc effet immédiatement, sans indemnité de préavis ni de licenciement ».

Si le salarié est licencié pour faute grave ou lourde et qu’il fait l’objet d’une mise à pied à titre conservatoire au cours de la procédure de licenciement :

« Vous avez fait par ailleurs l’objet d’une mise à pied à titre conservatoire qui vous a été notifiée le … (préciser la date). Dès lors, la période non travaillée du … (indiquer la date de début de la mise à pied) au … (indiquer la date de la notification du licenciement) ne sera pas rémunérée ».

Pour l’ensemble des cas :

« À l’expiration de votre contrat de travail, nous tiendrons à votre disposition [ou] nous vous remettrons [ou] nous vous adresserons par courrier votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation Pôle emploi.

Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans les 15 jours suivant sa notification par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous pouvons également, le cas échéant et dans les mêmes formes, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement ».

D – Identification de l’auteur

Le modèle rappelle que les éléments d’identification de l’auteur du courrier :

  • nom, prénom ;

  • qualité ;

  • signature.

II – Licenciement pour inaptitude

L’annexe 2 du décret fixe le modèle de lettre en cas de licenciement, tant pour inaptitude d’origine professionnelle3 que professionnelle4 en apportant quelques précisions préalables (A), en rappelant la structure de l’en-tête du courrier (B), fixant son contenu (C) et en rappelant les éléments d’identification de l’auteur signataire du courrier (D).

A – Précisions

Le texte réglementaire précise que l’application du modèle présenté est sans incidence sur l’application des stipulations conventionnelles ou contractuelles plus favorables applicables au contrat de travail du salarié licencié.

S’agissant d’un licenciement pour inaptitude, l’employeur doit reclasser ou licencier le salarié dans un délai d’1 mois à compter de la date du constat de l’inaptitude par le médecin du travail. À défaut, l’employeur est tenu de reprendre le versement des salaires.

B – En-tête

Le modèle est ainsi structuré :

  • dénomination sociale et adresse du siège social de l’entreprise ;

  • lieu et date ;

  • nom, prénom et adresse du salarié ;

  • objet : notification d’un licenciement pour inaptitude et impossibilité de reclassement [ou] pour inaptitude (en présence d’une dispense de reclassement) ;

  • lettre recommandée avec avis de réception ou lettre remise contre récépissé (en cas de remise en main propre, la lettre doit être établie en double exemplaire et celui de l’employeur doit être accompagné de la mention « reçue le… » avec la signature du salarié ; la lettre ne peut être expédiée ou remise en main propre moins de 2 jours ouvrables après l’entretien préalable).

C – Contenu

« Madame, Monsieur…,

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier, en raison de votre inaptitude à occuper votre emploi, constatée le … (date à compléter) par le médecin du travail et en raison de l’impossibilité de vous reclasser ».

[Ou]

Si le salarié ne s’est pas présenté à l’entretien préalable, indiquer : « Nous vous avons convoqué à un entretien préalable en date du … auquel vous ne vous êtes pas présenté. Nous vous informons, par la présente, de notre décision de vous licencier en raison de votre inaptitude à occuper votre emploi, constatée le … (date à compléter) par le médecin du travail et en raison de l’impossibilité de vous reclasser ».

Puis expliciter dans les deux cas :

« En effet, les recherches qui ont été menées en vue de votre reclassement, après consultation du comité social et économique (s’il existe), tenant compte des conclusions du médecin du travail ainsi que de nos échanges, n’ont pas permis de trouver un autre emploi approprié à vos capacités, parmi les emplois disponibles (préciser, le cas échéant, les recherches effectuées et le contenu des échanges avec le salarié et le médecin du travail. Si l’entreprise appartient à un groupe de sociétés, préciser quelles ont été les recherches effectuées dans les autres entreprises du groupe, situées sur le territoire national : sociétés contactées, dates, réponses, etc. (v. les articles L. 1226-2 et L. 1226-10 du Code du travail).

Dans le cas où le médecin du travail a mentionné expressément dans son avis que tout maintien du salarié dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que l’état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans un emploi, remplacer l’énoncé ci-dessus par :

« À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier en raison de votre inaptitude à occuper votre emploi, constatée le … (date à compléter) par le médecin du travail et en raison de l’impossibilité de vous reclasser, compte tenu de la mention expresse dans l’avis du médecin du travail que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable à votre santé (ou que votre état de santé fait obstacle à tout reclassement dans un emploi) ».

Si le salarié est un salarié protégé, ajouter :

« Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail (ou du ministre du Travail) en date du … (date à compléter) ».

Pour l’ensemble des cas :

« Votre contrat de travail prend fin à la date d’envoi de cette lettre, soit le … (date à compléter). Vous n’effectuerez donc pas de préavis. (Le préavis n’est ni exécuté, ni payé) ».

Si l’inaptitude a une origine professionnelle :

« Vous percevrez une indemnité égale à l’indemnité compensatrice de préavis (le préavis n’est pas exécuté mais payé) et une indemnité spéciale de licenciement » (cette indemnité est égale au double de l’indemnité légale de licenciement, sauf dispositions conventionnelles plus favorables).

Pour l’ensemble des cas :

« Nous tiendrons à votre disposition [ou] nous vous remettrons [ou] nous vous adresserons par courrier votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation Pôle emploi.

Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans les 15 jours suivant sa notification, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous pouvons également, le cas échéant et dans les mêmes formes, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement ».

D – Identification de l’auteur

Le modèle rappelle que les éléments d’identification de l’auteur du courrier :

  • nom, prénom ;

  • qualité ;

  • signature.

III – Licenciement pour motif personnel non disciplinaire

L’annexe 3 du décret fixe le modèle de lettre en cas de licenciement pour motif personnel non disciplinaire5 en apportant quelques précisions préalables (A), en rappelant la structure de l’en-tête du courrier (B), fixant son contenu (C) et en rappelant les éléments d’identification de l’auteur signataire du courrier (D).

A – Précisions

Le texte réglementaire précise que l’application du modèle présenté est sans incidence sur l’application des stipulations conventionnelles ou contractuelles plus favorables applicables au contrat de travail du salarié licencié.

B – En-tête

Le modèle est ainsi structuré :

  • dénomination sociale et adresse du siège social de l’entreprise ;

  • lieu et date ;

  • nom, prénom et adresse du salarié ;

  • objet : notification du licenciement pour (préciser la nature du motif, par exemple, insuffisance professionnelle) ;

  • lettre recommandée avec avis de réception ou lettre remise contre récépissé (en cas de remise en main propre, la lettre doit être établie en double exemplaire et celui de l’employeur doit être accompagné de la mention « reçue le … » avec la signature du salarié ; la lettre ne peut être expédiée ou remise en main propre moins de 2 jours ouvrables après l’entretien préalable).

C – Contenu

« Madame, Monsieur…,

« À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour les motifs suivants :

(énoncer les faits de façon précise et objective. Ils doivent être matériellement vérifiables : lieux, dates, circonstances, contexte, etc. et imputables personnellement au salarié) »

[Ou]

Si le salarié ne s’est pas présenté à l’entretien préalable, indiquer : « Nous vous avons convoqué à un entretien préalable en date du … auquel vous ne vous êtes pas présenté. Nous vous informons, par la présente, de notre décision de vous licencier pour les motifs suivants : … » (énoncé des faits comme ci-dessus).

S’il s’agit d’un licenciement pour absences répétées justifiées ou absence prolongée justifiée (dans l’hypothèse où les absences ne seraient pas justifiées, il s’agit d’un licenciement pour motif personnel disciplinaire) :

… pour les motifs suivants :

« Votre absence prolongée (ou vos absences répétées) qui perturbe(nt) le bon fonctionnement de l’entreprise et rend(ent) nécessaire votre remplacement définitif : … » (énoncer les perturbations dans l’entreprise : faits précis, objectifs, matériellement vérifiables, puis préciser les raisons qui empêchent une solution de remplacement temporaire du salarié : spécificité du poste occupé, qualifications nécessaires pour le poste, caractère non prévisible des absences, etc.).

Les absences auxquelles nous faisons référence sont les suivantes : … » (préciser la durée et la fréquence des absences).

S’il s’agit d’un licenciement pour insuffisance professionnelle :

… pour les motifs suivants :

« Votre insuffisance professionnelle ».

S’il s’agit d’un licenciement pour trouble objectif caractérisé :

… pour les motifs suivants :

« Le trouble objectif au bon fonctionnement de l’entreprise causé par … » (énoncer de manière précise et objective en quoi les faits ou le comportement du salarié, en dehors de la sphère professionnelle, ont créé un trouble dans l’entreprise en raison, par exemple, des fonctions qu’il occupe ou de son positionnement hiérarchique ou de l’activité propre de l’entreprise).

Dans tous les cas de figure, si le salarié est un salarié protégé, ajouter :

« Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail (ou du ministre du Travail) en date du … » (date à compléter).

Si vous souhaitez que le salarié effectue son préavis :

« Vous restez néanmoins tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de … (durée du préavis à compléter), qui débutera à la date de première présentation de cette lettre ».

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

« Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date présumée de première présentation de cette lettre à compléter) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Votre salaire continuera de vous être versé durant cette période ».

Pour l’ensemble des cas :

« À l’expiration de votre contrat de travail, votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation Pôle emploi vous seront remis (ou adressés par courrier).

Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans les 15 jours suivant sa notification par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de cette demande par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous pouvons également, le cas échéant et dans les mêmes formes, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement ».

D – Identification de l’auteur

Le modèle rappelle que les éléments d’identification de l’auteur du courrier :

  • nom, prénom ;

  • qualité ;

  • signature.

IV – Licenciement pour motif économique individuel

L’annexe 4 du décret fixe le modèle de lettre en cas de licenciement pour motif économique individuel en apportant quelques précisions préalables (A), en rappelant la structure de l’en-tête du courrier (B), fixant son contenu (C) et en rappelant les éléments d’identification de l’auteur signataire du courrier (D).

A – Précisions

Le texte réglementaire précise que l’application du modèle présenté est sans incidence sur l’application des stipulations conventionnelles ou contractuelles plus favorables applicables au contrat de travail du salarié licencié.

La lettre de licenciement ne peut être adressée moins de 7 jours ouvrables à compter de la date prévue de l’entretien préalable de licenciement auquel le salarié a été convoqué.

Le délai est porté à 15 jours ouvrables pour le licenciement individuel d’un membre du personnel d’encadrement6.

B – En-tête

Le modèle est ainsi structuré :

  • dénomination sociale et adresse du siège social de l’entreprise ;

  • lieu et date ;

  • nom, prénom et adresse du salarié ;

  • objet : notification d’un licenciement pour motif économique ;

  • lettre recommandée avec avis de réception ou lettre remise contre récépissé (dans ce cas, la lettre doit être établie en double exemplaire et celui de l’employeur doit être accompagné de la mention « reçue le… » avec la signature du salarié).

C – Contenu

« Madame, Monsieur…,

En l’absence de procédure collective au sens du Code de commerce (redressement judiciaire ou liquidation judiciaire).

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour le(s) motif(s) économique(s) suivant(s) dans les conditions posées à l’article L. 1233-3 du Code du travail :

  • énoncer de manière précise et objective les raisons économiques (soit les difficultés économiques, soit la réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité, soit les mutations technologiques, soit la cessation d’activité de l’entreprise) ;

  • préciser les incidences sur l’emploi ou le contrat de travail (soit la suppression d’emploi, soit la transformation d’emploi refusée, soit la modification d’un élément essentiel du contrat de travail refusée).

(Si le salarié ne s’est pas présenté à l’entretien préalable, indiquer : « Nous vous avons convoqué à un entretien préalable en date du … auquel vous ne vous êtes pas présenté. Ainsi, nous n’avons pas pu recueillir vos explications »).

Si le salarié est un salarié protégé :

Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail (ou du ministre du Travail) en date du … (date à compléter).

Ou en cas de décision d’autorisation du licenciement émanant du juge-commissaire ou du jugement du tribunal de commerce :

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour motif économique. Par (ordonnance du juge-commissaire ou jugement du tribunal de commerce) en date du … (date à compléter), votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation spécifique.

Si le salarié est un salarié protégé :

Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail en date du … (date à compléter).

Sur l’impossibilité de reclassement :

En dépit des recherches que nous avons effectuées au sein de notre (entreprise ou groupe, le cas échéant), conformément à l’article L. 1233-4 du Code du travail, nous n’avons pas trouvé de poste de reclassement (le poste de reclassement proposé doit correspondre à un emploi de catégorie équivalente à celui précédemment occupé par le salarié ou à un emploi de catégorie inférieure sous réserve que le salarié ait donné son accord exprès).

Si l’entreprise comprend moins de 1 000 salariés7 :

Lors de notre entretien préalable ou à l’issue de la dernière réunion des représentants du personnel en date du … (date à compléter), nous vous avons proposé le bénéfice du contrat de sécurisation professionnelle. Par lettre du … (date à compléter), vous nous avez fait connaître votre refus d’adhérer au dispositif (en cas d’absence de réponse du salarié dans un délai de 21 jours à compter de la remise des documents relatifs au CSP, indiquez : « N’ayant pas reçu dans un délai de 21 jours votre décision d’adhérer ou non au contrat de sécurisation professionnelle, vous êtes considéré comme ayant refusé le bénéfice du dispositif »).

Si vous ne dispensez pas le salarié d’effectuer son préavis :

Vous restez néanmoins tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de … (durée du préavis à compléter), qui débutera à la date de la première présentation de cette lettre.

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date présumée de première présentation de cette lettre à compléter) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Néanmoins, votre salaire continuera de vous être versé durant cette période.

Si l’entreprise comprend plus de 1 000 salariés8 :

Lors de notre entretien préalable ou à l’issue de la dernière réunion des représentants du personnel en date du … (date à compléter), nous vous avons informé des conditions de mise en œuvre du congé de reclassement. Par la présente, nous vous invitons à nous faire part de votre souhait d’adhérer ou non à ce dispositif. Vous disposez d’un délai de 8 jours à compter de la date de notification de la présente lettre pour nous informer de votre décision. En l’absence de réponse dans ce délai, votre silence sera assimilé à un refus. En cas d’acceptation, le congé de reclassement débutera le … (indiquer la date d’expiration du délai de réponse de 8 jours) et vous serez dispensé d’exécuter votre préavis.

En cas de refus du dispositif (deux hypothèses) :

Si vous ne dispensez pas le salarié d’effectuer son préavis :

Vous restez tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de … (durée du préavis à compléter), qui débutera à l’expiration du délai de réflexion de 8 jours.

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date d’expiration du délai de réflexion de 8 jours) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Néanmoins, votre salaire continuera de vous être versé durant cette période.

Vous pouvez bénéficier d’une priorité de réembauche pendant une durée d’1 an à compter de la date de prise d’effet de votre licenciement, si vous en faites la demande par écrit dans ce même délai.

« À l’expiration de votre contrat de travail, nous tiendrons à votre disposition [ou] nous vous remettrons [ou] nous vous adresserons par courrier votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation Pôle emploi.

Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans les 15 jours suivant sa notification par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous pouvons également, le cas échéant et dans les mêmes formes, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement ».

D – Identification de l’auteur

Le modèle rappelle que les éléments d’identification de l’auteur du courrier :

  • nom, prénom ;

  • qualité ;

  • signature.

V – Licenciement pour motif économique pour les petits licenciements collectifs

L’annexe 5 du décret fixe le modèle de lettre en cas de licenciement pour motif économique les petits licenciements collectifs (moins de 10 salariés dans une même période de 30 jours ou au moins 10 salariés dans une même période de 30 jours dans une entreprise de moins de 50 salariés) en apportant quelques précisions préalables (A), en rappelant la structure de l’en-tête du courrier (B), fixant son contenu (C) et en rappelant les éléments d’identification de l’auteur signataire du courrier (D).

A – Précisions

Le texte réglementaire précise que l’application du modèle présenté est sans incidence sur l’application des stipulations conventionnelles ou contractuelles plus favorables applicables au contrat de travail du salarié licencié.

Lorsque le licenciement concerne plus de 10 salariés dans une même période de 30 jours dans une entreprise de moins de 50 salariés, la lettre de licenciement ne peut être adressée avant l’expiration d’un délai de 30 jours courant à compter de la notification du projet de licenciement à l’autorité administrative.

Lorsque le licenciement concerne moins de 10 salariés dans une même période de 30 jours (dans toutes les entreprises), la lettre de licenciement ne peut être adressée moins de 7 jours ouvrables à compter de la date prévue de l’entretien préalable de licenciement auquel le salarié a été convoqué.

Le délai est porté à 15 jours ouvrables pour le licenciement individuel d’un membre du personnel d’encadrement9.

B – En-tête

Le modèle est ainsi structuré :

  • dénomination sociale et adresse du siège social de l’entreprise ;

  • lieu et date ;

  • nom, prénom et adresse du salarié ;

  • objet : notification d’un licenciement pour motif économique ;

  • lettre recommandée avec avis de réception ou lettre remise contre récépissé (dans ce cas, la lettre doit être établie en double exemplaire et celui de l’employeur doit être accompagné de la mention « reçue le… » avec la signature du salarié).

C – Contenu

« Madame, Monsieur…,

En l’absence de procédure de collective au sens du Code de commerce (redressement judiciaire ou liquidation judiciaire).

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter) (en cas d’absence des institutions représentatives du personnel), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour le(s) motif(s) économique(s) suivant(s) dans les conditions posées à l’article L. 1233-3 du Code du travail :

  • Énoncer de manière précise et objective les raisons économiques (soit les difficultés économiques, soit la réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité, soit les mutations technologiques, soit la cessation d’activité de l’entreprise).

  • Préciser les incidences sur l’emploi ou le contrat de travail (soit la suppression d’emploi, soit la transformation d’emploi refusée, soit la modification d’un élément essentiel du contrat de travail refusée).

(Si le salarié ne s’est pas présenté à l’entretien préalable, indiquer : « Nous vous avons convoqué à un entretien préalable en date du … auquel vous ne vous êtes pas présenté. Ainsi, nous n’avons pas pu recueillir vos explications »).

Si le salarié est un salarié protégé :

Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail (ou du ministre du Travail) en date du … (date à compléter).

[Ou]

En cas de décision d’autorisation du licenciement émanant du juge-commissaire ou du jugement du tribunal de commerce :

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour motif économique. Par (ordonnance du juge-commissaire ou jugement du tribunal de commerce) en date du … (date à compléter), votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation spécifique.

Si le salarié est un salarié protégé :

Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail en date du … (date à compléter).

Sur l’impossibilité de reclassement :

En dépit des recherches que nous avons effectuées au sein de notre (entreprise ou groupe, le cas échéant), conformément à l’article L. 1233-4 du Code du travail, nous n’avons pas trouvé de poste de reclassement (le poste de reclassement proposé doit correspondre à un emploi de catégorie équivalente à celui précédemment occupé par le salarié ou à un emploi de catégorie inférieure sous réserve que le salarié ait donné son accord exprès).

Si l’entreprise comprend moins de 1 000 salariés10 :

Lors de notre entretien préalable ou à l’issue de la dernière réunion des représentants du personnel en date du … (date à compléter), nous vous avons proposé le bénéfice du contrat de sécurisation professionnelle. Par lettre du … (date à compléter), vous nous avez fait connaître votre refus d’adhérer au dispositif (en cas d’absence de réponse du salarié dans un délai de 21 jours à compter de la remise des documents relatifs au CSP, indiquez : « N’ayant pas reçu dans un délai de 21 jours votre décision d’adhérer ou non au contrat de sécurisation professionnelle, vous êtes considéré comme ayant refusé le bénéfice du dispositif »).

Si vous ne dispensez pas le salarié d’effectuer son préavis :

Vous restez néanmoins tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de (durée du préavis à compléter), qui débutera à la date de la première présentation de cette lettre.

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date présumée de première présentation de cette lettre à compléter) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Néanmoins, votre salaire continuera de vous être versé durant cette période.

Si l’entreprise comprend plus de 1 000 salariés11 :

Lors de notre entretien préalable ou à l’issue de la dernière réunion des représentants du personnel en date du … (date à compléter), nous vous avons informé des conditions de mise en œuvre du congé de reclassement. Par la présente, nous vous invitons à nous faire part de votre souhait d’adhérer ou non à ce dispositif. Vous disposez d’un délai de 8 jours à compter de la date de notification de la présente lettre pour nous informer de votre décision. En l’absence de réponse dans ce délai, votre silence sera assimilé à un refus. En cas d’acceptation, le congé de reclassement débutera le … (indiquer la date d’expiration du délai de réponse de 8 jours) et vous serez dispensé d’exécuter votre préavis.

En cas de refus du dispositif (deux hypothèses) :

Si vous ne dispensez pas le salarié d’effectuer son préavis :

Vous restez néanmoins tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de … (durée du préavis à compléter), qui débutera à l’expiration du délai de réflexion de 8 jours.

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date d’expiration du délai de réflexion de 8 jours) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Néanmoins, votre salaire continuera de vous être versé durant cette période.

Vous pouvez bénéficier d’une priorité de réembauche pendant une durée d’1 an à compter de la date de prise d’effet de votre licenciement, si vous en faites la demande par écrit dans ce même délai.

« À l’expiration de votre contrat de travail, nous tiendrons à votre disposition [ou] nous vous remettrons [ou] nous vous adresserons par courrier votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation Pôle emploi.

Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans les quinze jours suivant sa notification par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous pouvons également, le cas échéant et dans les mêmes formes, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement ».

D – Identification de l’auteur

Le modèle rappelle que les éléments d’identification de l’auteur du courrier :

  • nom, prénom ;

  • qualité ;

  • signature.

VI – Licenciement pour motif économique pour les grands licenciements collectifs

L’annexe 5 du décret fixe le modèle de lettre en cas de licenciement pour motif économique les grands licenciement collectifs (grands licenciements collectifs avec plan de sauvegarde de l’emploi : au moins 10 licenciements sur une même période de 30 jours dans une entreprise de plus de 50 salariés) en apportant quelques précisions préalables (A), en rappelant la structure de l’en-tête du courrier (B), fixant son contenu (C) et en rappelant les éléments d’identification de l’auteur signataire du courrier (D).

A – Précisions

Le texte réglementaire précise que l’application du modèle présenté est sans incidence sur l’application des stipulations conventionnelles ou contractuelles plus favorables applicables au contrat de travail du salarié licencié.

La lettre de licenciement ne peut être adressée avant la notification de la décision d’homologation ou de validation de l’autorité administrative ou dans le silence de l’autorité administrative, à l’expiration du délai de 15 jours (validation) ou de 21 jours (homologation).

B – En-tête

Le modèle est ainsi structuré :

  • dénomination sociale et adresse du siège social de l’entreprise ;

  • lieu et date ;

  • nom, prénom et adresse du salarié ;

  • objet : notification d’un licenciement pour motif économique ;

  • Lettre recommandée avec avis de réception ou lettre remise contre récépissé (dans ce cas, la lettre doit être établie en double exemplaire et celui de l’employeur doit être accompagné de la mention « reçue le… » avec la signature du salarié).

C – Contenu

« Madame, Monsieur…,

En l’absence de procédure collective au sens du Code de commerce (redressement judiciaire ou liquidation judiciaire).

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter) (en cas d’absence des institutions représentatives du personnel), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour le(s) motif(s) économique(s) suivant(s) dans les conditions posées à l’article L. 1233-3 du Code du travail :

  • énoncer de manière précise et objective les raisons économiques (soit les difficultés économiques, soit la réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité, soit les mutations technologiques, soit la cessation d’activité de l’entreprise) ;

  • préciser les incidences sur l’emploi ou le contrat de travail (soit la suppression d’emploi, soit la transformation d’emploi refusée, soit la modification d’un élément essentiel du contrat de travail refusée).

(Si le salarié ne s’est pas présenté à l’entretien préalable, indiquer : « Nous vous avons convoqué à un entretien préalable en date du … auquel vous ne vous êtes pas présenté. Ainsi, nous n’avons pas pu recueillir vos explications »).

Si le salarié est un salarié protégé :

Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail (ou du ministre du Travail) en date du … (date à compléter).

[Ou]

En cas de décision d’autorisation du licenciement émanant du juge-commissaire ou du jugement du tribunal de commerce :

À la suite de notre entretien qui s’est tenu le … (date à compléter), nous vous informons de notre décision de vous licencier pour motif économique. Par (ordonnance du juge-commissaire ou jugement du tribunal de commerce) en date du … (date à compléter), votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation spécifique.

Si le salarié est un salarié protégé :

Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail en date du … (date à compléter).

Sur l’impossibilité de reclassement :

En dépit des recherches que nous avons effectuées au sein de notre (entreprise ou groupe, le cas échéant) conformément à l’article L. 1233-4 du Code du travail, nous n’avons pas trouvé de poste de reclassement (le poste de reclassement proposé doit correspondre à un emploi de catégorie équivalente à celui précédemment occupé par le salarié ou à un emploi de catégorie inférieure sous réserve que le salarié ait donné son accord exprès).

Si l’entreprise comprend moins de 1 000 salariés12 :

Lors de notre entretien préalable ou à l’issue de la dernière réunion des représentants du personnel en date du … (date à compléter), nous vous avons proposé le bénéfice du contrat de sécurisation professionnelle. Par lettre du … (date à compléter), vous nous avez fait connaître votre refus d’adhérer au dispositif (en cas d’absence de réponse du salarié dans un délai de 21 jours à compter de la remise des documents relatifs au CSP, indiquez : « N’ayant pas reçu dans un délai de 21 jours votre décision d’adhérer ou non au contrat de sécurisation professionnelle, vous êtes considéré comme ayant refusé le bénéfice du dispositif »).

Si vous ne dispensez pas le salarié d’effectuer son préavis :

Vous restez néanmoins tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de … (durée du préavis à compléter), qui débutera à la date de la première présentation de cette lettre.

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date présumée de première présentation de cette lettre à compléter) et se termine le (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Néanmoins, votre salaire continuera de vous être versé durant cette période.

Si l’entreprise comprend plus de 1 000 salariés13 :

Lors de notre entretien préalable ou à l’issue de la dernière réunion des représentants du personnel en date du … (date à compléter), nous vous avons informé des conditions de mise en œuvre du congé de reclassement. Par la présente, nous vous invitons à nous faire part de votre souhait d’adhérer ou non à ce dispositif. Vous disposez d’un délai de 8 jours à compter de la date de notification de la présente lettre pour nous informer de votre décision. En l’absence de réponse dans ce délai, votre silence sera assimilé à un refus. En cas d’acceptation, le congé de reclassement débutera le … (indiquer la date d’expiration du délai de réponse de 8 jours) et vous serez dispensé d’exécuter votre préavis.

En cas de refus du dispositif (deux hypothèses) :

Si vous ne dispensez pas le salarié d’effectuer son préavis :

Vous restez néanmoins tenu d’effectuer votre préavis d’une durée de (durée du préavis à compléter), qui débutera à l’expiration du délai de réflexion de 8 jours.

Si vous dispensez le salarié d’effectuer son préavis :

Nous vous dispensons d’effectuer votre préavis qui débute le … (date d’expiration du délai de réflexion de 8 jours) et se termine le … (date à compléter selon la durée du préavis), date à laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Néanmoins, votre salaire continuera de vous être versé durant cette période.

Vous pouvez bénéficier d’une priorité de réembauche pendant une durée d’1 an à compter de la date de prise d’effet de votre licenciement, si vous en faites la demande par écrit dans ce même délai.

« À l’expiration de votre contrat de travail, nous tiendrons à votre disposition ou nous vous remettrons ou nous vous adresserons par courrier votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation Pôle emploi.

Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans un délai de 15 jours suivant sa notification par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Nous pouvons également, le cas échéant et dans les mêmes formes, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement ».

D – Identification de l’auteur

Le modèle rappelle que les éléments d’identification de l’auteur du courrier :

  • nom, prénom ;

  • qualité ;

  • signature.

S’agissant uniquement de modèles-types, le décret prend soin de préciser que l’employeur doit utiliser le modèle correspondant à la nature juridique du licenciement envisagé et surtout qu’il doit l’adapter aux spécificités propres à la situation du salarié ainsi qu’aux régimes conventionnels et contractuels applicables.

Notes de bas de pages

  • 1.
    JORF n° 0304, 30 déc. 2017, texte n° 83, NOR:MTRT1733898D.
  • 2.
    C. trav., art. L. 1232-1 et C. trav., art. L. 1331-1.
  • 3.
    C. trav., art. L. 1226-2-1.
  • 4.
    C. trav., art. L. 1226-12.
  • 5.
    C. trav., art. L. 1232-1.
  • 6.
    C. trav., art. L. 1441-13, 2.
  • 7.
    C. trav., art. L. 1233-65 et s.
  • 8.
    C. trav., art. L. 1233-71 et s.
  • 9.
    Mentionné dans C. trav., art. L. 1441-13, 2°.
  • 10.
    C. trav., art. L. 1233-65 et s.
  • 11.
    C. trav., art. L. 1233-71 et s.
  • 12.
    C. trav., art. L. 1233-65 et s.
  • 13.
    C. trav., art. L. 1233-71 et s.
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