Quelques restaurants pour le 114e Congrès des notaires de France
Le Grand Hôtel de Cannes.
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Si vous allez au Congrès annuel des notaires, voici donc quelques adresses pour vous aider à trouver le lieu qui associe « bien manger » et « gastronomie locale » !
Bien sûr, la cuisine à Cannes est méditerranéenne et assez tournée sur les ressources de la mer. Certains plats sont plébiscités : la soupe de poissons de roche de la baie, la Socca’nnes ou la salade César du Batéguier, la soupe au pistou de Ste Marguerite, la bouillabaisse « Forville » de filets de St Pierre ou encore les oursins de Lérins en émulsion de châtaignes.
Pour les restaurants, il est toujours difficile de conseiller tel ou tel établissement, car rien n’est plus subjectif qu’un lieu ou un plat !
Concernant les valeurs sûres données par le guide Michelin, la bible rouge attribue deux étoiles à La Palme d’Or du Grand Hyatt Martinez et une au Park 45, situé dans le restaurant un peu en retrait sur la Croisette du Grand Hôtel.
Le Park 45
Christophe Poard, qui reprend les rênes de cette adresse, est passé par de belles maisons, comme Taillevent, Jamin à l’époque de Robuchon et le Grand Véfour.
Outre des dégustations intéressantes d’huiles d’olive dans l’établissement, vous pourrez miser sur son tartare de bœuf fumé, caviar de Neuvic, huître, tuile soufflée de homard et gel de groseilles et poursuivre par son bar de ligne coquillages, bisque de langoustine au gingembre confit, cannelloni ratatouille et oursin en coque.
Comptez 130 € à la carte pour 3 plats ; mais profitez le midi de la terrasse et de ses formules 2 ou 3 plats.
Table 22
Coup de foudre pour Table 22, appelé plus communément le Mantel, car c’est là le restaurant du chef Noël Mantel, un chef discret mais talentueux qui a fait ses armes chez Jacques Maximin et Alain Ducasse. Le cadre de l’établissement est contemporain avec quelques tableaux très modernes, calme car le lieu est fractionné en différentes salles et très confort car les assises sont des bergères basses ou de hauts tabourets avec tables adaptées.
Le menu de base est un excellent rapport « qualité-prix » à 39 € avec amuse-bouches et 3 plats. Nous nous sommes régalés avec une brouillade d’œufs parfumée aux perles de truffes dont le croquant apportait un supplément de textures en bouche. Cuisson parfaite pour le cabillaud qui suivait et s’allongeait sur du caviar d’aubergines, du fenouil et là, un peu de salade en tempura procurait du croustillant. La tarte au citron, moins originale, était effacée par de sublimes cookies caramel chocolat et des pâtes de fruit passion divines !
Ne ratez pas une spécialité de Noël Mantel : le homard en ravioli poireaux fondants et jus de crustacés émulsionné. Qu’attend le guide Michelin pour récompenser d’une étoile une telle table ?
Dessert au citron, le Bistrot Gourmand.
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Le Bistrot Gourmand
Dans le même quartier, Guillaume Arragon, un natif de l’Ain, tombé amoureux de ce coin proche du marché Forville a lancé il y a plus de 10 ans son établissement, le Bistrot Gourmand.
Une seule pièce pour un menu raisonnable à 34 € pour 3 plats ; le seul bémol à cette cuisine méditerranéenne parfaitement maîtrisée est le manque de générosité dans les plats. Mais l’œuf cuit à 64° asperges et émulsion truffée était excellent, de même que les autres plats testés : ravioles de champignons crème de truffe, céviche de poisson à la coriandre et avocat mariné, veau de lait, épinards frais et cromesquis de mœlle, beignets de courgette ricotta et basilic.
Une belle réussite pour le dessert au citron qui apportait beaucoup de fraîcheur en fin de repas et plusieurs textures en bouche : crème, glace, croquant de la meringue et du fruit séché.
La Petite Maison de Nicole
Si vous connaissez cette même adresse à Nice, celle de Cannes n’est pas identique, mais toute la Provence est dans l’assiette avec pissaladière, petits farcis et beignets de fleurs de courgettes sur fond de décoration locale à l’ancienne.
Un peu cher à la carte : 55 à 130 €, mais vous êtes dans le célèbre Hôtel Majestic Barrière.
La croisette de Cannes.
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Le Relais des Semailles
C’est par excellence une adresse bourgeoise, de charme, incontournable depuis 1984. On y va plus pour le cadre : une maison du XVIIe siècle avec poutres apparentes, meubles anciens et cheminée, que pour la carte somme toute très classique même si elle est teintée d’accents provençaux. Menu dès 32 € et carte à partir de 55 €.
Le 360 °
Ce restaurant offre une vue époustouflante sur la baie et ses îles, le massif de l’Estérel – d’où son nom bien justifié de 360 ° ! La cuisine se joue de la région et des contrées plus lointaines en un habile mariage. Le menu du déjeuner est un peu cher à 42 € ; la carte à compter de 75 €.
La Table du Chef
Également prisée des Cannois, ce bistrot installé tout près de la rue d’Antibes est signe de convivialité grâce à sa cuisine ouverte aux clients. On aime ou on n’aime pas le concept, mais le soir le menu identique pour tous est « surprise » ! De 26 € la formule à 45 € pour le menu.
L’Antidote
C’est la première adresse de Christophe Ferré qui a ouvert, en février 2017, un bistrot nommé Côté Jardins. Passé par l’Amandier et la Terrasse à Mougins, ce pâtissier de formation s’est installé avec sa femme en 2010 dans cette ancienne maison bourgeoise du XXe siècle. C’est un petit havre de paix car on peut prendre son repas sur une terrasse fleurie et ombragée. La part belle est faite aux légumes au gré de ses trouvailles et ce chef aime bien les caviars d’aubergines, de courgettes, les avocats ; le tout à des prix vraiment raisonnables. Un premier menu à déjeuner dès 29 €.
Les fruits de mer
Pour des brasseries tournées sur les fruits de mer, trois adresses principalement : Astoux, au 41 rue Félix Faure, Fred l’Écailler, au 7 place de l’Étang et La Potinière du Palais, au 13 square Mérimée.
La Maison Cresci
Pour une cuisine étrangère, priorité à la proche Italie avec son lot de pizzerias, dont l’une des plus emblématiques est la Maison Cresci. Située sur le vieux port, elle permet de se restaurer avec de copieuses pizzas tout en admirant les bateaux du quai. Avec un prix de 14 € pour une pizza, c’est le lieu de rendez-vous de nombreux Cannois.
Da Laura
Dans un cadre gentiment désuet et rétro, la cuisine est ici authentique avec de vraies pâtes fraiches, des jambons vieillis. On se croirait dans un estaminet de la botte ! De 28 à 75 €.
Les boulangeries
Pour les gourmands en mal d’une halte vers 16h dans un salon de thé, il y a bien sûr la boulangerie Jean Luc Pelé, au 3 rue du 24 août, Émilie And The Cool Kids, au 39 rue Hoche et le Salon de Gourmandises Intuitions by J., au 22 rue Bivouac Napoléon.
Le marché de Forville.
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