Deuxième édition de l’appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris »
Le 23 mai 2018, le deuxième appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris » a été ouvert avec 30 sites retenus. Après le succès de la 1re édition, les communes ont de nouveau souhaité mettre à disposition des terrains vacants et variés. D’après le président de la MGP, Patrick Ollier, leur ambition est de sélectionner des projets de développement économique et urbain dont l’ADN sera l’innovation.
Lancée en octobre 2016, la première édition de l’appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris », co-organisée avec l’État et la société du Grand Paris, a été la plus grande consultation, menée en Europe en matière d’aménagement et d’urbanisme.
Les 51 candidats sélectionnés ont récolté 7,2 milliards d’euros d’investissement privé. « Le succès de cette démarche a été permis par la mobilisation des maires, des opérateurs privés, des investisseurs et des concepteurs », reconnaît Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris (MGP), qui en a profité pour les remercier lors de la conférence pour l’annonce des sites retenus à l’occasion de cette 2e édition.
La MGP ambitionne de fédérer les acteurs autour de la construction d’une métropole innovante, solidaire et durable pour cet appel à projets. Il est conduit par celle-ci avec l’ensemble des communes et des territoires concernés ainsi que leurs partenaires.
Pour la directrice régionale de la Caisse des dépôts et consignations, Marianne Louradour, « il s’agit d’un processus nouveau pour réaménager les territoires qui met en valeur l’énergie créatrice de la métropole et qui est facilité par une nouvelle forme de partenariat public et privé ».
Les propositions des candidats devront donc s’inscrire dans la vision de la MGP et anticiper les usages de demain. « Bien entendu, ce sont les maires qui se mettent d’accord sur le cahier des charges et l’innovation sera au premier plan, car c’est l’ADN de la métropole », précise Patrick Ollier.
Des enjeux spécifiques pour le territoire
Pour plus de précisions, l’institution souhaite que les projets proposés respectent certains objectifs.
Fondamentalement, les premiers enjeux sont de contribuer au dynamisme économique, à la création d’emplois et de répondre aux besoins de logement, de mobilité et de services des habitants. Par ailleurs, l’intégration de solutions pour la transition énergétique et environnementale doit être assurée, à travers, par exemple, l’utilisation de procédés et matériaux innovants, la production et la consommation à l’échelle locale. Les autres enjeux sont de contribuer au rayonnement artistique, culturel et social de la métropole et d’y associer la participation citoyenne et associative.
Une de leur ambition sera d’anticiper les nouveaux usages et modes de vie, notamment avec le numérique. Enfin, le dernier point repose sur le désir d’une architecture inventive et respectueuse des identités locales.
Au total, 30 sites ont été retenus après avoir fait l’objet d’une visite, sur 21 villes de la métropole dont 4 sur Paris même. De plus, ces projets contribuent au développement de la politique de la ville avec 14 sites retenus dans ces quartiers.
Les maires et les partenaires, présents lors de la conférence, ont tous exprimé leur satisfaction de participer à ce nouvel appel à projets. Quant à elle, les start-ups sont aussi invitées à se joindre aux projets : « Nous allons organiser plusieurs meetups, de telle sorte qu’un maximum de start-up soit associé au concours », insiste Patrick Ollier. Architectes, promoteurs, investisseurs, chercheurs, associations, start-up et PME sont tous appelés à participer.